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L'Essentiel Prépas n°48_avril 2021

L'Essentiel du Sup Prépas est le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires, aux étudiants et à leurs parents. Chaque mois, retrouvez toute l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales et des Grandes Ecoles. Ce magazine vous est proposé par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie dédié à l'enseignement supérieur.

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS L’ESSENTIEL DU MOIS AVRIL <strong>2021</strong> N° 48<br />

UN DEBAT POUR ASSURER LA CONTINUITE<br />

Voici dans l’ordre les thèmes qui ont été abordés et<br />

l’essentiel des contributions.<br />

Des étudiants de l’Inseec Grande école<br />

La réforme du bac<br />

Pascal Charpentier souligne que ce sont cette année<br />

« deux plaques tectoniques qui s’entrechoquent entre<br />

COVID et réforme ». La pluralité des parcours issus de<br />

la réforme des classes préparatoires prend forme avec<br />

la création des 4 parcours comportant des niveaux de<br />

mathématiques différents. Et justement à propos des<br />

mathématiques, selon Alain Joyeux, « l’absence possible<br />

de mathématiques dans les parcours des lycéens vient<br />

affaiblir les classes préparatoires et impacte négativement<br />

la transversalité des différents étudiants ». Mais selon<br />

Pierre Mathiot, il était difficile de placer les mathématiques<br />

dans le tronc commun du fait notamment du « manque<br />

de professeurs de mathématiques ».<br />

Toujours sur la réforme du bac, pour Pascal Charpentier<br />

le Grand Oral est « une épreuve moderne, du 21 ème siècle ».<br />

A savoir si le Grand Oral favorisera l’ouverture sociale il<br />

« est encore trop tôt pour le dire. Mais des études seront<br />

réalisées pour voir l’impact de cette nouvelle épreuve ».<br />

Les concours d’entrée<br />

Concernant les concours d’entrée en Grandes écoles,<br />

Hugues Contant assure que la « logique d’évaluation est<br />

de plus en plus individuelle et se perfectionne chaque<br />

année ». Il est nécessaire selon lui de le faire pour<br />

« suivre à la fois les évolutions des métiers mais aussi les<br />

volontés des générations d’étudiants ». Céline Davesne<br />

informe que « Ecricome et la BCE dans une logique de<br />

collaboration et sont en phase de concertation pour<br />

faire émerger de nouvelles épreuves plus équilibrées<br />

et plus communes ».<br />

L’ouverture sociale<br />

La question de l’ouverture sociale des CPGE a pris une<br />

grande place dans les débats. Plusieurs idées émergent<br />

notamment pour agir sur la contrainte financière que<br />

représentent les études dans une Grande école. Pour<br />

cela, les prêts à taux 0 sont proposés mais cela reste un<br />

prêt dont la charge peut être élevée. Un investissement<br />

massif des écoles via des fondation qui financent tout<br />

ou partie du coût de la scolarité pour les étudiants des<br />

familles les plus défavorisés peut être également envisagé.<br />

Sur ce sujet, Emmanuel Métais rappelle que « pour<br />

l’EDHEC BS, 60 M€ sur le plan 2025 ont été dédiés aux<br />

familles défavorisées ». D’autres idées émergent comme<br />

la défiscalisation complète des frais de scolarité pour<br />

les parents, ou une grille tarifaire des frais de scolarité<br />

en fonction du quotient familial des parents.<br />

© Inseec U<br />

Alain Joyeux fait remarquer que « les classes préparatoires<br />

sont complétement gratuites et accessibles<br />

pour tous et que selon lui le problème réside aussi dans<br />

le manque d’information des lycéens et le manque de<br />

formation des conseillers d’orientation qui ne délivrent<br />

pas la bonne information aux élèves ». Cela favorise<br />

l’émergence de coachs d’orientation privés. Il faut selon<br />

lui « repenser l’information ».<br />

En conclusion de cette journée, tous ou presque sont<br />

d’accord pour rappeler que les classes préparatoires<br />

« restent une formation d’excellence qui est trop souvent<br />

attaquée et doit se renforcer en interne et en image ». La<br />

prochaine réforme ira dans ce sens pour répondre aux<br />

nouveaux contextes et enjeux de la nouvelle génération.<br />

Fanny Bole du Chomont<br />

Les participants au débat<br />

A la suite des restitutions<br />

des travaux de groupes,<br />

une table ronde était<br />

organisée et réunissait<br />

autour d’Olivier Rollot,<br />

pour HEADway Advisory<br />

et l’Essentiel <strong>Prépas</strong>, les<br />

participants suivants :<br />

- Pascal Charpentier,<br />

président de l’APLCPGE<br />

et proviseur du lycée<br />

Le Parc à Lyon ;<br />

- Hugues Contant, directeur<br />

du développement stratégique<br />

de l’EDHEC BS ;<br />

- Céline Davesne,<br />

directrice générale adjointe<br />

de NEOMA BS ;<br />

- Alain Joyeux, président<br />

de l’APHEC ;<br />

- Pierre Mathiot, directeur<br />

de Science Po Lille et<br />

copilote du comité de suivi<br />

de la réforme du bac ;<br />

- Emmanuel Métais, directeur<br />

général de l’EDHEC BS ;<br />

- Olivier Sidokpohou,<br />

inspecteur général en<br />

charge de la réforme des<br />

classes préparatoires.<br />

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