L'Essentiel Prépas n°48_avril 2021

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS PUBLI INFORMATION AVRIL <strong>2021</strong> N° 48 A TBS, une expertise supplémentaire pour tous les étudiants Proposer des formations différenciantes à forte valeur ajoutée : c’est l’objectif de TBS qui mise sur l’hybridation et la transversalité. Explications d’Anne Rivière, directrice du programme grande école. Depuis quelques années, l’hybridation a le vent en poupe dans les formations d’enseignement supérieur. « Plus qu’un effet de mode, il s’agit de donner des compétences transversales aux étudiants, pour faire en sorte qu’ils puissent résoudre des problèmes complexes, souligne Anne Rivière, directrice du programme grande école de TBS : l’objectif est d’éviter que les futurs managers que nous formons aient une vision trop cloisonnée et ce, quelles que soient les fonctions qu’ils se destinent à occuper ». Forte de cette conviction, l’école toulousaine a mis en place différents dispositifs qui permettent à chaque élève d’acquérir, en plus de son diplôme de master en management, une expertise adaptée à ses appétences et à son projet professionnel. L’OUVERTURE PERMISE PAR LES DOUBLES- DIPLÔMES Première manière pour une étudiante ou un étudiant d’élargir son spectre de compétences : décrocher un double-diplôme. Si ce type de partenariat existe depuis longtemps, TBS continue à entretenir et à développer ses relations avec d’autres établissements d’enseignement supérieur. Au niveau international, les accords avec 22 universités étrangères, réparties partout dans le monde, offrent aux élèves une ouverture interculturelle indéniable, et l’occasion, pour certains, de commencer leur carrière à l’étranger. En France, l’école a surtout créé des liens au sein de son écosystème toulousain : le partenariat avec Sciences Po Toulouse apporte une autre vision des relations internationales, grâce à une dimension géopolitique qui complète l’approche managériale. Il permet aussi aux élèves qui le souhaitent de s’orienter vers les métiers de la presse. Les amateurs de technique, quant à eux, sont invités à suivre un cursus d’ingénieur-manager : après l’Insa, l’Enac et l’Ecole des mines d’Albi, TBS est en discussion avec l’école de Purpan, plus orientée vers les sciences du vivant et l’agriculture. Dans tous les cas, l’objectif est le même : permettre aux étudiants intéressés par l’industrie de travailler et d’interagir efficacement avec des interlocuteurs qui occupent des fonctions techniques. « Si ces diplômes d’ingénieur sont reconnus par la Commission des titres d’ingénieurs, nos étudiants restent des managers, précise Anne Rivière. Mais ils sont suffisamment avertis sur le plan technique pour être légitimes et avancer sur les projets dans lesquels ils sont impliqués. » L’EXPERTISE DES MASTERS OF SCIENCE Au-delà de ces accords avec des établissements partenaires, les étudiantes et les étudiants peuvent acquérir une double compétence ou un niveau d’expertise élevé au sein même de TBS : « depuis septembre 2020, les spécialisations de M2 ont en effet été déployées sur des maquettes de MSc (Masters of Science), formation la plus reconnue à l’international pour les diplômes de management », indique la directrice du PGE. Les étudiants peuvent se consacrer à un secteur en par- Un profil mixte grâce au Msc Management des activités créatrices et culturelles Férue de cinéma, Valentine Meiller est résolue à travailler dans ce secteur. En dernière année de TBS, la jeune fille de 24 ans a opté pour le MSc Management des activités créatrices et culturelles : « l’idéal, d’après elle, pour avoir un profil mixte qui conjugue la passion et les compétences en management, alors que cette double culture est peu courante dans le milieu artistique. Avec ce master, on se forme en droit, gestion, négociation, marketing… », énumère Valentine. Autant de compétences utiles dans les métiers de la production auxquels elle se destine. D’autres pensent plutôt s’orienter vers la musique, le spectacle vivant ou les jeux vidéo. Au-delà des affinités personnelles qui déterminent le choix des stages, « le programme des cours reste transversal, souligne Valentine : on touche à tout, mais toujours dans la culture ». En outre, alors que TBS est présente depuis 20 ans ce secteur, les étudiants peuvent s’appuyer sur le réseau des alumni, un atout de taille pour pénétrer ce milieu difficile d’accès. 34
L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS PUBLI INFORMATION AVRIL <strong>2021</strong> N° 48 Dell et Microsoft pour le big data. ticulier, comme l’aéronautique ou la culture, ou choisir de creuser un aspect spécifique lié à une fonction en entreprise : le marketing digital et le e-commerce, la finance corporate, l’entrepreneuriat et le développement commercial… Au total, 28 MSc sont disponibles dans le catalogue de formation. « Pour chaque spécialité, poursuit Anne Rivière, nous nous appuyons sur l’excellence académique de notre corps professoral : experts de leur domaine, nos enseignants-chercheurs ont aussi le souci de construire des profils hybrides ». Mises en situation, études de cas et rencontres doivent permettre aux élèves de développer une compréhension globale des enjeux professionnels du secteur qu’ils ont choisi. Ainsi, dans le MSc « Big data, marketing et management », l’accent est résolument mis sur la pluridisciplinarité puisqu’il s’agit à la fois de mesurer l’impact de l’intelligence artificielle dans le monde des affaires, de saisir l’importance stratégique des données et de maîtriser les outils permettant d’en faire une analyse stratégique. Très professionnalisants, les MSc comportent également une dimension recherche conséquente. Encadrées par des enseignants-chercheurs, ces formations visent en effet à « montrer aux étudiants comment la connaissance créée dans les centres de recherche peut être appliquée à des questions concrètes d’entreprise », explique Anne Rivière. L’EXCELLENCE RECONNUE PAR DES CERTIFICATS Enfin, à côté des double-diplômes et des Masters of Science, TBS a mis en place depuis 2019 des certificats d’excellence : occupant un volume horaire moindre, ils sont conçus comme « des marqueurs d’excellence professionnelle » qui permettent de concrétiser des choix de spécialité et d’ajouter de la valeur au diplôme et aux compétences des étudiants. Au nombre aujourd’hui de huit, certains de ces certificats sont délivrés par des organismes professionnels ou des entreprises reconnues dans leur secteur, comme c’est le cas de D’autres certificats sont internes à TBS, qui s’unit parfois à des entreprises partenaires. Développés tout au long du cursus à travers des cours, des études de cas et en général la rédaction d’un mémoire de recherche, ils permettent d’acquérir des compétences spécifiques sur, par exemple, les problématiques de l’hypercroissance ou la gestion du climat. Si la plupart des certificats sont proposés aux étudiants qui souhaitent approfondir leurs connaissances dans un domaine, deux d’entre eux sont intégrés à tous les parcours parce qu’ils portent sur des sujets que TBS considère comme « des incontournables du management d’aujourd’hui » : les softs skills et la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). LA TRANSVERSALITÉ COMME MOT D’ORDRE A travers ces différents dispositifs, l’école toulousaine s’attache ainsi à « former des managers ouverts, qui ne réfléchissent pas en silos, et responsables, parce qu’ils sont conscients des enjeux de la transition écologique, sociétale mais aussi numérique, à travers la question des données », observe Anne Rivière. Inscrites dans le socle commun, ces thématiques sont abordées sur l’ensemble du cursus et dans toutes les disciplines. La directrice du PGE entend également mettre davantage l’accent sur l’apport des sciences humaines et sociales pour le management : « la philosophie, la sociologie ou l’anthropologie sont des outils conceptuels qui alimentent la recherche en gestion et peuvent être utiles pour la prise de décision », insiste-t-elle. Et de conclure : « la transversalité fait partie de notre ADN. C’est cette excellence que TBS veut promouvoir. » Le certificat d’excellence Scale-Up, « un bonus pour élargir ses compétences » A l’issue de son DUT Gestion des entreprises et des administrations, Maxime Hugonenc a un objectif clair : approfondir ses connaissances et compétences en finance. Admis à TBS, il sait dès la L3 qu’il se dirigera en fin de parcours vers le MsC Controlling and Risk management. En attendant, il choisit des cours pour commencer à se spécialiser dans le domaine de l’audit et aussi obtenir à terme le certificat d’excellence Scale-Up : « un bonus, dit-il, qui permet d’élargir sa palette de compétences car on acquiert une vision globale de l’évolution d’une entreprise ». Au programme du M1 : des cours sur les business models et l’hypercroissance, mais aussi un challenge dans le cadre duquel les élèves doivent proposer un plan de développement à une scale-up de la région : « travailler sur un projet très concret qui va peut-être servir à une entreprise locale, c’est vraiment un plus », estime Maxime. L’étudiant se réjouit aussi de pouvoir compter sur la notoriété de KPMG, partenaire du certificat : « cette reconnaissance par l’un des big four de l’audit et l’advisory... donnera de la plus-value à mon diplôme ». 35
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