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OH LIFE CLASSIC CARS

Supplément Classic de Oh Life Magazine. Ce magazine informe les amateurs de voitures anciennes .

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Christine Beckers<br />

Les années 1960 étaient l’époque de l’Alfa<br />

Romeo Giulia Sprint GTA. Ses résultats, ses<br />

victoires et son importance dans l’histoire<br />

d’Alfa Romeo sont bien connus.<br />

Moins connus, cependant, sont les péripéties<br />

de l’Alfa Romeo GTA-SA (suralimentée).<br />

Préparé en dix unités pour<br />

le Groupe 5, ce modèle était équipé de<br />

deux compresseurs centrifuges à commande<br />

hydraulique qui augmentaient la<br />

puissance à 220 ch, ce qui se traduisait<br />

par une vitesse de pointe de 240 km/h.<br />

Toujours aussi passionnée de belles mécaniques,<br />

Christine Beckers s’adonne<br />

toujours – dès que les circonstances<br />

sanitaires le permettront<br />

– au pilotage automobile lors de<br />

manifestations internationales.<br />

Christine n’était d’ailleurs pas la<br />

seule pilote à se distinguer au volant<br />

de la GTA. La pilote hollandaise<br />

Liane Engeman, ultra-rapide sera,<br />

plus tard, choisie par Alfa Romeo<br />

comme modèle, s’est surpassée dans<br />

l’Alfa Romeo 1300 Junior de l’équipe<br />

Toine Hezemans.<br />

Ce fabuleux quatre cylindres en ligne,<br />

double arbres à cames en tête, dénommé<br />

«bialbero» a atteint des performances<br />

optimales, mais comme l’a expliqué le<br />

pilote d’essai historique d’Autodelta<br />

Teodoro Zeccoli, la GTA-SA avait «une<br />

augmentation imprévisible de la puissance<br />

qui se déclenchait soudainement<br />

sans préavis, faisant de la SA un véhicule<br />

imprévisible, difficile à maîtriser dans les<br />

courbes ou lors des manœuvres».<br />

Christine Beckers a gagné à Houyet en<br />

1968, et obtenu d’excellents résultats<br />

l’année suivante. Très vite, Christine a su<br />

mieux que quiconque dompter la hargne<br />

de la GTA-SA : au Condroz, à «Trois-<br />

Ponts», à Herbeumont et à Zandvoort.<br />

Jointe<br />

par téléphone,<br />

Christine Beckers raconte :<br />

«Je me souviens avec beaucoup d’émotion<br />

et d’enthousiasme de mes années<br />

de compétitions automobiles. Nous pratiquions<br />

tous ce sport avec beaucoup de<br />

passion et d’innocence!»<br />

Celle qui se définit aujourd’hui et avec<br />

beaucoup d’humour comme une «pilotessa<br />

belga de l’ancien temps» aime se souvenir<br />

de ces moments : «J’apprécie beaucoup la<br />

remarque de mon co-équiper et ami Zeccoli<br />

au sujet de la GTA-SA. C’était vraiment un<br />

monstre automobile qu’il fallait dompter !<br />

Mais, bon, j’y suis arrivée !»<br />

Christine n’a pas uniquement<br />

piloté ce modèle. Elle se<br />

souvient :<br />

«J’ai également piloté la 33/2 en<br />

Angola. Pour Alfa Romeo South<br />

Africa, j’ai aussi conduit la GTV<br />

pour prendre part à quatre courses<br />

de la Spingbok Series, avec le pilote<br />

de F1 Basil Van Rooyen. Nous<br />

avons gagné la classe au Mozambique,<br />

à Cape Towm et en Rhodésie,<br />

où j’ai eu l’honneur de dîner<br />

en compagnie du Président de la<br />

République !»<br />

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