Société archéologique, historique et scientifique de Noyon ... - Index of

Et malgré toutes ces
réparations et reconstructions
parfois
faites sans goût, les démolitions, l'adjonction à différentes
époques de chapelles qui n'étaient pas entrées dans le
plan primitif, le déplacement de l'autel, et quelques remaniements
qui n'ont pas été toujours heureux, telle
qu'elle est encore aujourd'hui, notre cathédrale, par l'har-
monie de ses proportions, la hardisse et l'élégance de ses
hautes voûtes, le charme infini de l'ensemble, est un monu-
1341. Mandement du Chapitre à M. Geuffrin, maître de la Fabrique,
de payer au sieur Lesquevin, la somme de 18 livres avancée
par lui aux ouvriers de Nesles, appelés pour visiter et estimer la
démolition des deux tours à côté du chœur, etc. (1723).
1342. Mandement du Chapitre à M. Geuffrin, maître de la Fabrique,
de payer le charriage des démolitions de la tour Barin
(1723).
11143. Mémoires concernant la réparation du grand escalier du
parvis de la cathédrale et de la terrasse du dit parvis (1728).
1347. Mémoire adressé par le Chapitre, représenté par
48 chanoines d'accord avec leur évèque, à sa majesté, lui demandant
d'homologuer les conclusions capitulaires des 20, 21 et
2'i août 1753 par lesquelles il a été arrêté que le plan d'un autel
à la romaine, tracé par Godot, architecte du roi, sera exécuté,
malgré l'opposition
du sieur Bonnedame, chanoine, et de sept de
ses collègues (Uuhéron, Cuquigny, Bertaut, du Caisne, Pelleton,
prêtres, Mauroy et Reneufve, diacres). Arrêt du Conseil d'Etat
du 17 août 1755 portant que, sans s'arrêter à l'opposition des
dissidents, la délibération capitulaire du 20 août 1753 sera exécutée
dans sa teneur, et que, en conséquence, il sera procédé à la
reconstruction du dit autel conformément aux plans de Godot,
etc. (1753-1758).
1367. Marché. au sujet de la quantité de pierres nécessaire
pour couvrir à pente douce la plus haute terrasse, à présent couverte
en plomb, qui règne autour du rond-point du chœur du
côté de l'Orient, et aux gouttières et gargouilles à établir sur la
dite terrasse, etc. (1750-1790).
(Inventaire
sommaire.)
« Le 4 jour de juillet 1510, procession générale ordonnée pour
le dimanche suivant, en action de grâces dufeu esteint quia pensé
embraser toute la cathédrale la nuict du dit jour, sur les dix
heures du soir, par la négligence des officiers. » (J. Le Vasseur
en ses Ann., p. llli.)
« Le vendredy 3 jour d'aoust 1007, environ les trois heures
après midy,
le tonnerre tomba sur le gros clocher de l'église de
Noyon, non sans ruine au dedans d iceluy. » (Id., p. 1213.)
Voir M. de la Fons Mélicocq Les Artistes et les Ouvriers du
Nord de la France, p. 15, 16 et 17, dans les notes.
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