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SUITE DES CHATELAINS (1)
Hugues Ior. C'est le plus ancien châtelain que j'ai
rencontré. On le voit apparaître dès 1046. (2)
Il était aussi avoué du Chapitre. (3)
En 1064, il se désista des droits qu'il prétendait
lui appartenir,
comme
ayant le patronage de la cure de Saint-
Pierre deNoyon, sur certaines investitures dans la cha-
pelle de Saint-Barthélémy que l'évêque
venait d'ériger en titre d'abbaye. (4)
Hugues
laissa
Ives qui suit;
Baudouin le'
Et Herloy, d'abord avoué du Chapitre, puis religieux
(1) Les documents émanés directement de ces châtelains et
ceux
qui les mentionnent comme témoins, garants, etc., sont en
nombre considérable, particulièrement au xin' siècle. Mais de ces
documents, pour abréger, je n'ai pris que ceux qui pouvaient établir
la tiliation et les alliances, mentionnaient leurs premiers et
derniers actes connus ou relataient quelque fait particulier.
(2) II souscrit, S. Hugonis cistellani, la charte, datée de cette
année, par laquelle l'évêque Baudouin Ier confirma l'accord intervenu
entre l'abbaye de Saint-Éloi de Noyon et Gérard, son
maire de Verly. (Bibl. nat., Collection Moreau, t. XXIII.)
(:i) II souscrit, S. Hugonis, castellani et advocati, la charte du
même Beaudouin, du 6 des kalendes de juillet 10?>8, réglant les
droits et les devoirs des avoués du Chapitre. – Ce titre est également
souscrit par Aubry de Coucy, S. Alberici de Coceio. (Cart.
du Chapitre, f°
63.)
On voit figurer un Harloy, avoué, parmi les souscripteurs de
la charte de l'évêque IIardouin de Croy, datée de 1017, relative à
l'église de Hombleux, S. Harlegii, advocati. (Cart. du Chapitre,
f" 46.)
(4) Qua in re Hugo castellanus mihi re^itit, dicens ecclesiam
et atrium a banno suo et seculari exactione quietum, verumtamen
oblationes et decimas ad Sancti-Petri pertinere parochiam,
et quod inde vestituras habuisset post consecratum atrium et
«dificatam ecclesiam. Cognito itaque castellanus meo jure,
.ipsam ecclesiam cum atrio et decimis et oblationibus, vel districto.
absolutam omnino extunc confessus est existere. (Aux
Ann. de J. Le Vasseur, p. 770.)