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Deux ans après, il lui donna une règle (1), reconnue si
sage qu'elle fut
d'Amiens.
adoptée pour
les
hôpitaux
de Beauvais et
Au mois de février 1222 Gérard de Bazoches, ayant cons-
taté que le nombre des Soeurs, tel qu'il avait été fixé par
son prédécesseur Etienne de Nemours, ne suffisait plus
pour
le service des malades, l'élcva à vingt. (2)
L'hôpital ne tarda pas à se faire remarquer par sa bonne
tenue. Jacques de Vitry, mort en 1244, le cite à la suite des
grands et renommés hôpitaux de Rome, Constanlinoplc, etc.:
« Ceux de Paris, de Noyon, de Tournay, etc., dit-il, sont la
demeure de la piété
et de l'honneur, l'officine de la sainteté,
le centre de la vertu et de la religion, le refuge des pauvres,
l'asile des misérables,
la consolation des affligés, la réfection
des affamés, l'adoucissement et le soulagement des
malades.
» (3)
Saint Louis visita plusieurs
fois l'hôpital, « et en iceluy
exerça en personne les oeuvres de charité, tesmoin la table
statuimus ut ultra
quam quinque presbyteri ad divina celebranda
et duo clerici ad ordinandum, in ea recipiantur
et quinque conversi laïci tantum ibidem valeant admitti, et tredecim
Sorores tantum, etc.
(SjMCilegium.)
(1) Vestris igitur justis postulationibus grato corcurrentes assensu,
regulam et ordinem quem voluntate et habitu assumsistis,
tu, Magister hospitalis noviomensis, et vos, Fratres et Sorores
ejusdem J)omus, episcopali auctoritate in perpetuum confirmamus,
etc. (Id.)
(2) Nos attendentes, ex insinuatione Magistri et Fratrum ipsius
Domus, numorum istum mulierum ad officium infirm^rutn non
posse sufficere, proinde statuimus. ut viginti Sorores ad servitium
Domus admittantur, etc. (Id.)
(3) Parisiis autem et Noviomi in Francia, sunt hospitalia
pietatis et domus honestatis, officine sanctitatis, conventus decoris
et religionis, réfugia paupcrm, asylummiserorum,
consolationes
lugentium, refectio esurientium et suavitas et niitigatio infirmorum,
etc. (Hist. occid.)
On lit dans l'Inventaire des liltres, etc. « Le premier est un
titre latin de l'an 1211 où l'on voit qua 1'l-lostel-Dieu de Noyon est
seigneur du grand Hostel-Dieu de Saint-Quentin, »