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Société archéologique, historique et scientifique de Noyon ... - Index of

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adoration le len<strong>de</strong>main. Le premier jeudi <strong>de</strong> mai était le<br />

jour spécial <strong>de</strong> l'Évêque. Après avoir dit sa messe à Saint-<br />

Martin, il présidait avec solennité tous les <strong>of</strong>fices <strong>de</strong> la journée<br />

<strong>et</strong> donnait le Salut <strong>de</strong>vant une aftiuenee <strong>de</strong> fidèles.<br />

Le troisième dimanche <strong>de</strong> chaque mois se terminait toujours<br />

par une procession du Saint-Sacrement que la Confrérie<br />

accompagnait cierge en mains.<br />

Le troisième jour <strong>de</strong>s prières <strong>de</strong> quarante heures, le<br />

Grand-Séminaire arrivait en chantant le Veni Creator, assistait<br />

aux <strong>of</strong>fices célébrés par son Supérieur, <strong>et</strong> après le<br />

Salut r<strong>et</strong>ournait au chaut du Te Dcum à travers la ville.<br />

C<strong>et</strong>te paroisse avait également une confrérie <strong>de</strong> Notre-<br />

Dame <strong>de</strong>s Agonisants. (1)<br />

Quand un <strong>de</strong>s associés était en agonie, la grosse cloche<br />

l'annonçait, <strong>et</strong> les confrères qui le pouvaient, venaient<br />

à l'église Saint-Martin, où le vicaire, après avoir chanté<br />

<strong>de</strong>vant l'autel <strong>de</strong> la Vierge le Miserere <strong>et</strong> le Salve Hegina.<br />

recommandait l'agonisant.A sa mort, une messe <strong>de</strong>.confrérie<br />

était dite à son intention.<br />

La fête principale s'en faisait le vendredi <strong>de</strong> la Passion.<br />

Une confrérie <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Lor<strong>et</strong>te existait aussi<br />

pour les personnes qui avaient accompli ce pèlerinage.<br />

En cas <strong>de</strong> mort, le plus proche parent vous remplaçait<br />

(t) Elle <strong>de</strong>sservait partie <strong>de</strong> Landrimont avec la briqu<strong>et</strong>erie, les<br />

places Saint-Martin, <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong> Ville, Cordouen, les rues du<br />

Longpont, d'An<strong>de</strong>ux, <strong>de</strong>s Boucheries, <strong>de</strong>s Juifs, du Buhat, <strong>de</strong><br />

l'Ange, du Coq-en-Pot, du Gard, <strong>de</strong>s Bénédictins, le côté droit <strong>de</strong><br />

la rue Saint-Eloi, l'impasse P<strong>et</strong>ite-Seraine, les rues <strong>de</strong> l'Évêché,<br />

<strong>de</strong> Saint-Martin <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Merciers (Graves).<br />

Principaux curés <strong>de</strong> Saint-Martin En 1397, M. Houdart <strong>de</strong><br />

Caulaincourt; en 143ti, M. Gilles <strong>de</strong> Berry en -1563,M.Bardoul<strong>et</strong>;<br />

en 1G73, M. Ledoux; en lli'JL),Pierre bonnedame. bachelier en<br />

théologie, trésorier <strong>de</strong> la Cathédrale; en 1744, M, Clau<strong>de</strong> Gosse,<br />

docteur en Sorbonne, qui fonda les écoles <strong>de</strong> charités. Puis<br />

M. Charpentier, qui chaque dimanche faisait diner avec lui <strong>de</strong>ux<br />

ouvriers à qui il rem<strong>et</strong>tait 30sols. Le frère <strong>de</strong> Lucas fit souvent,<br />

comme enfant <strong>de</strong> chœur, la lecture pendant le repas.

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