Société archéologique, historique et scientifique de Noyon ... - Index of

d'autres, les endroits où ces Reliques étaient cachées, en
attendant qu'il soit passible de les rendre à la vénération
publique. »
Apaisement – Réouverture de.iYotre-Dame
« Pendant plus de dix-huit mois, on ne reconnut ni dimanche
ni fêtes. Le travail était seulement interrompu le
10'jour, appelé Décadi, pour se consacrer aux plaisirs
bruyants et aux orgies. La respectable cathédrale de nos
pères servit de salle de divertissements pour danser et y
célébrer les .cérémonies païennes. (1)
Enfin, le 1er juin 1795, on apprit par les feuilles publiques
que l'Assemblée nationale permettait à chacun d'exercer
sa religion à son gré et abandonnait provisoirement une
ou plusieurs églises (d'après le chiffre do population) pour
s'y rassembler à cet effet, mais à condition que tous les
cultes se feraient dans le même endroit, à des heures différentes,
indiquées par le Corps Municipal, qu'il ne paraîtrait
extérieurement aucune marque de culte et que les
ministres n'en pourraient porter les ornements qu'à l'intérieur
de l'église.
Le 4 juin, jour de la fête du Saint-Sacrement, la Cathédrale
fut ouverte et la foule s'y porta avec empressement.
Quatre chanoines qui avaient été incarcérés, se présentèrent
en même temps pour y célébrer l'office; ce furent
Messieurs Derichouffz, Dautreveaux, Lejeune et Despréaux.
Deux grands messes se succédèrent, après la réconciliation
de l'Église. »
(1) Un cabaretijr fit danser dans le chœur par autorisation du
Conseil du District.
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