Société archéologique, historique et scientifique de Noyon ... - Index of

Deuxième Race- (1)
.? – Au droit, croix à branches égales; légende f car-
Lvs rex fr. Au revers, monogramme du roi avec un K,
légende f ovio-im, pour novioxh sans doute? Denier.
Eudes. Au droit, monogramme du roi avec un o
rond, l'autre de forme carrée, une croisetle entre et une
autre au-dessus légende f gratta d-i hex. Au revers,
croix à branches égales, légende f noyiomvs
nier. (2)
civitas. De-
(1) Il existerait dans une collection d'Italie, musée Trivulcio,
une monnaie de Pépin qui a été attribuée à Noyon ? (Colson,
loco cit.)
(2) Il existe un denier de Charles-le-Chauve portant Au droit,
son monogramme par un k; légende -j- gratia d-i rf.x. Au revers,
croix à branches égales légende •[• hnovioji VILLA, les
deux o de forme carrée. On l'a attribué à l'atelier de Noyon; mais
le mot villa ne peut s'appliquer ànotre ville, toujours qualifiée de
castrum, civitas. On connaît de ce roi, et datés de la même localité,
actum Noviomo villa, Jeux diplômes l'un en faveur de
l'abbaye de Marmoutiers, 4 des kalenrles de février de la 6" année
de son règne, 845, l'autre, de l'abbaye de Saint-Martin rie Tours,
27 des kal. de décembre de la même année. Quelle est cette loca
lité ? Je l'ignore.
Le 11 juin 1432 le sieur de Canny, capitaine de la ville, « apporta
en la Chambre certaine monnoie d'argent nommée patart et
aultre monnoie d'cr nommée dourderet, laquelle monseigneur
Jehan de Luxembourt fait forger, en requérant à la requeste
dudit monseigneur Jehan de Luxembourt, que la dite monnoye
puist avoir cours en ceste ville, c'est assavoir le patars et le dour.
derès pour ou tel pris que sont ceulx qui sont forgés en Flandres
et à Tournay ». La Chambre y accorda, mais seulement si ces
monnaies devaient être aussi bonnes que celles de Flandre ou de
Tournay, et également acceptées à Saint-Quentin, à Péronne et
en Artois. (Reg. des délib.)
Faut il conclure de là, comme on l'a fait, que Jean de Luxembourg,
comte de Ligny, battit monnaie à Noyon ? J'ai peine à le
croire. Il me semble, si je comprends bien le texte, qu'il demande
seulement que les monnaies qu'il avait fait frapper dans ses domaines
soient reçues dans la circulation à Noyon, où l'on devait
être en garde contre certaines espèces étrangères, celles, entre
autres, émises par le duc de Bourgogne, Jean-sans-Peur, en
« grandes débilitations et vilipensions de valeur. »
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