Société archéologique, historique et scientifique de Noyon ... - Index of

Melisende; (1)
Et Bcatrix. (2)
Théophanie avait survécu à Gai On la voit donner,
avec ses fils Rainaud, Robert et Pierre, son approbation à
l'accomodement fait, en l'année 1183, au
sujet
de la dîme
de Solente entre l'abbaye de Nogent-sous-Coucy et Hu-
gues, autre de ses fils, alors écolâtre de Noyon. (3)
lui appartenait par suite de la donation qu'en avait faite
Roger de Thourotte lorsqu'il y avait pris l'habit de religion. Les
parties
enfin s accordèrent, et dans la charte de l'évoque Étienne
de Nemours, de 1195, qui le constate, on lit: Hoc concessit Malduilis,
uxor Reir.eri de Maigni, filia Guidonis, castcllani de Coci,
soror preiietorum
Rcnaldi de Cinccni, Petri Rubei et Robert i
Bovis. (Cart. de Prcmontré.) – Ayant recueilli la châtellenie de
Coucy dans la succession de son neveu Gui, fils de Gui ci-dessus
et .d'Elisabeth de Montmorency, décédé sans enfant de Marguerite
d'Épagny, Mauduite, en ls!(H, confirma toutes les donations et
concessions qu'il avait faites a l'abbaye d'Ourscamp Ego Malduta,
castellana de Cochiaci et domina de Magniaco, notum quod
Guido, castellanus Cochiaci, nepos meus.Ego et filii mei
Rainaldus et Arnulphus concessimus, processu temporis quod
cura, post ejusdem Guidonis decessum, castellania Cochiaci in
manum meam devenit, etc. (Cart. d Ourscamp, p. 118.)
(1) Son frère Hugues légua au Chapitre une rente d'un muidde
blé sur la dime de Genvry pour f ire son anniversaire, pro anniversario
Melisendis, sororis sue. (Charte d'Etienne de Nemnurs,
sans date, au cart. du Chapitre, f° 171.)
(2) Mentionnée en 11G5.
(3) inter et magistrum scholarum noviomensium Hugonem,
castellani filium Nobiles viri Rainaldus, Petrus, Robertus,
cum venerabili matre sua Theophania, castellana, concesserunt.
(D. Grenier, Papiers. )
Aucun titre, à ma connaissance, n'indique la tamille de Théophanie
mais je suis porté
à croire qu'elle était de la Maison de
Châtillon-sur-Marne, et voici pourquoi
Le fils ainé de Gui et de Théophanie, Jean, portait sur son
sceau, comme on le verra plus loin, un écu parti au 1er d'une fasce,
ce sont les armoiries de son père, – et au 'î"" d'un palé de
vair sous un chef chargé d'une vivre – ces dernières armoiries
ne peuvent être que celles de sa mère, car sa femme Aalis de
Dreux était de la Maison de France.
Les armoiries de la Ma son de Châtillon-sur-Mai ne étaient de
gueules à trois pals de vair au chef d'or. La vivre qii figure
clans celles de Jean serait donc une brisure de puiné.
André Du Chesne, il est vrai, dans son Hist. de lit Maison
de Chiltillnn sur-Marne, ne fait aucune mention de cette Théo-