ACTA APOSTOLICAE SEDIS COMMENTARIUM ... - La Santa Sede

S. Romana Rota 35
« que les enfants étaient gênants, qu'ils compromettaient la liberté dés
«époux». Quae matris depositio confirmatur a testificatione filiae
Magdalenae.
Hisce in adiunctis nuptiae fuerunt celebratae. Quae vero tabulae
processuales referunt post contractum matrimonium'magis magisque
ostendunt perversam Andreae voluntatem et animum. Hic enim emungere
coepit sponsam usque ad ultimum quadrantem, quo peracto, eam
dereliquit : « La vie commune, ait sponsa, a duré cinq ans. Pendant
«trois ans mon mari a été parfait pour moi; mais pendant ce temps,
« il me demandait une signature pour vendre des valeurs. Quand il n'y
« a plus eu de valeur à vendre, il a changé d'attitude ». Et mater:
« Dès les premiers temps du mariage toute la fortune de ma fille a été
« délapidée. Alors il s'est fait prêter de l'argent par moi, sous prétexte
« de monter des affaires industrielles. Cette entreprise n'a été pour lui
« qu'un motif à emprunts... L'argent a été sa pensée dominante dans
« tout l'affaire de son mariage. Tout le mond le voit et le sait ». Quare
Leo de Savignon deponit: « M. Flandin a quitté le domicile conjugale
« le jour où il n'avait plus d'intérêt à y rester. Il a profité du mariage
« pour se faire prêter des sommes importantes par sa belle-mère: il
«l'a moitié ruinée; il a mangé intièrement la dot de sa femme ».Post
viri discessum tum sponsa, tum eius familia omnia tentarunt, ut Andreas
rursus vitam coniugalem restauraret, at frustra. Sac. enim Lavec
deponit: « La jeune femme a fait tout ce qu'elle a pu pour ramener
« son mari à prendre la vie commune. Celui-ci n'a même pas répondu ».
In specie igitur habemus virum religiose non educatum, aere alieno
onustum, qui iam ab initis sponsalibus vitam luxuriosam agebat, quique
statim a peracto matrimonio sponsae fortunam dilapidare Coepit, qua
penitus consumpta, absque ulla ratione, et non obstantibus sponsae
eiusque familiae instantiis, domicilium coniugale dereliquit. Iamvero
dici non potest hunc virum matrimonium serio voluisse contrahere.
Proinde si prolis exclusionem voluit et ad suam sententiam sponsam
perduxit, concludere licet non agi tantum de negotio, aut de consilio
abutendi matrimonio, sed de voluntate positiva et expressa se non
obligandi ad suscipiendam matrimonii obligationem, i. e. prolis generationem,
utpote contrariam scelesti vitae, quam ducere cupiebat.
Secundo loco inspicienda sunt, quae sponsi ante et post matrimonium
dixerunt et egerunt circa intentionem et propositum excludendi
generationem. Ante matrimonium mater sponsae de hoc pravo proposito
nihil scivit, quia prudenter, ne ei displiceret, filia cum ipsa hae de
re sermonem non instituit. Verum de eodem proposito a sponsis mani-