Bulletin 74 - Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie und ...

médicale en une année. C’est bien plus que
les accidents de la route!
Comment faut-il maintenir notre niveau de
compétence? Faut-t-il un certain volume de
prestations annuelles déterminé? Peut-être,
mais certains continuent de faire les mêmes
erreurs ou perpétuent ce qu’ils ont appris il
y a plus de 20 ans, souvent devenu caduque,
voire dangereux.
Une société de spécialistes se doit de former
et de contrôler ses membres,c’est là un challenge
particulièrement difficile: les outils
existent, encore faut-il les développer et les
utiliser. L’individu doit rester au centre des
préoccupations. Il doit ou devrait, comme
pour les commandants de bord de certaines
compagnies aériennes, avoir l’obligation
d’analyser et d’exposer ces erreurs et ces
complications. L’erreur est humaine, elle
peut aussi participer à notre formation.
«Primum non nocere» c’est bien, mais il
faut certainement y ajouter une part active
et préventive dans la prise en charge des
malades. Il apparaît donc essentiel qu’une
bonne pratique médicale soit étayée par une
formation continue de qualité mais aussi
par la connaissance de ses limites personnelles
et le respect du malade.
Finalement et pour terminer j’aimerais évoquer
«l’e-mail médecine» qui est certainement
appelé à nous aider pour échanger nos
dossiers et nos idées, à vérifier nos connaissances.
Ce fantastique moyen de communication
est non seulement envahi par les
prestations de divers vendeurs à message
unilatéral, mais aussi à disposition de patients
qui nous consultent de cette façon.
Méfions-nous tout de même de cette forme
de médecine qui évite le contact direct et qui
débouche sûrement sur une perte encore
plus grande de l’identité médicale.On ne déguste
pas le Bordeaux par correspondance!
Chers amis, ce rapport touche à sa fin. Il est
un peu lénifiant mais sincère.Je vous remercie
d’avoir eu l’honneur de passer deux ans
à la tête de votre société, dans une période
que j’eusse souhaitée plus sereine.Ma grande
naïveté m’avait fait espérer en son temps
et, compte tenu de mon âge, que le TarMed
serait pour mon successeur ou que je ne le
connaîtrais jamais!
Continuez de maintenir encore et toujours
la devise qui m’a guidé dans ces temps difficiles:
«Il n’est pas toujours nécessaire de
réussir pour entreprendre, demain l’aube
sera plus belle.» Encore mille mercis!
Je souhaiterais maintenant que nous tous
remercions, pour leur engagement, leur
fidélité et leur soutien, deux membres de
notre comité avec lesquels j’ai eu la joie de
collaborer pendant plusieurs années. Il s’agit
de Heinz Bereiter et Hans-Peter Sieber.
A tous deux merci et bons voeux pour les
prochaines années. La Société suisse d’Orthopédie
et de Traumatologie est fière de les
avoir comptés dans ses membres actifs, elle
vous remercie de ne jamais avoir ménagé
votre peine et votre enthousiasme en sa
faveur.
6. Jahresrechnung 2003 / Bericht der
Revisoren
Comptes de l’exercice 2003 / Rapport
des vérificateurs
Der Quästor stellt die Jahresrechnung vor,
die in der Nr. 73 des SGO-Bulletins publiziert
wurde. Er hält folgendes fest:
– Stagnierende Anzahl ordentlicher Mitglieder
– konstante Aufwände für die Administration
– Abnahme der Aufwände für Sitzungen
und Spesen
– kleiner Gewinn aus Unionskongress 2002
– unveränderte Aufwände für den neuen
Dachverband FMCH
14 Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie . Bulletin 74/2005