Texte intégral / Full text (pdf, 20 MiB) - Infoscience - EPFL
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– Cette condition persiste pendant au moins 6 moins chez les personnes âgées de<br />
plus de 18 ans.<br />
– La peur et l’évitement ne sont pas causés par d’autres problèmes mentaux, une<br />
condition médicale ou les effets d’une drogue.<br />
La caractéristique centrale de ce trouble est une peur sous-jacente d’être évalué de<br />
façon négative ou d’être jugé par d’autres. Les patients atteints de phobie sociale<br />
évitent certaines situations soit entièrement, soit partiellement, en minimisant le contact<br />
visuel, la communication verbale ou la présence physique.<br />
Les symptômes physiques les plus fréquents en réponse à la situation redoutée sont<br />
les palpitations cardiaques, les tremblements, la transpiration, les muscles tendus,<br />
l’estomac noué, la bouche sèche, les sueurs chaudes ou froides, les rougissements<br />
et les maux de tête.<br />
Utilisation d’un dispositif de capture de mouvements oculaires comme outil de<br />
diagnostic<br />
Certaines études ont déjà été menées concernant l’utilisation de dispositifs de capteurs<br />
de mouvements oculaires afin de diagnostiquer certaines maladies et phobies ainsi que<br />
pour le traitement de certains dysfonctionnements oculaires ou mentaux.<br />
En effet, certains types de mouvements oculaires sont symptomatiques de certaines<br />
maladies ou phobies. Par exemple, il a été démontré que les tâches exigeant des mouvements<br />
en saccade de l’oeil permettent d’identifier le déficit cognitif chez les enfants<br />
atteints de schizophrénie. De même, l’évitements du contact visuel est un symptôme<br />
de la phobie sociale.<br />
Réalité virtuelle dans le traitement de la phobie sociale<br />
L’exposition en réalité virtuelle se présente aujourd’hui comme une alternative aux expositions<br />
in vivo standard. Plusieurs études confirment l’efficacité de ces expositions<br />
dans le traitement de la phobie sociale.<br />
La réalité virtuelle offre en effet des scénarios anxiogènes difficilement accessibles<br />
et disponibles dans la vie quotidienne (avion, sommet d’une montagne, discours devant<br />
une assemblée de personnes) et permet de répéter sans limite les expositions.<br />
Ces études représentent une amorce de tout un travail qui reste àréaliser aussi bien<br />
dans l’amélioration des aspects techniques (logiciel de simulation 3D, amélioration<br />
et multiplication des scènes virtuelles, confort et maniabilité des équipements comme<br />
les casques, les lunettes ou capteurs de mouvements oculaires) que des programmes<br />
thérapeutiques employant la réalité virtuelle (développement et définition de protocoles<br />
thérapeutiques, évaluation de l’efficacité dans un objectif de reproductibilité).<br />
b. Justification<br />
Le développement d’outils de diagnostic ainsi que de traitement pour le trouble de l’anxiété<br />
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