Texte intégral / Full text (pdf, 20 MiB) - Infoscience - EPFL
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Appendix A. Ethics Commission Request<br />
sociale se révèle nécessaire et important compte tenu de l’impact de cette pathologie en termes<br />
de santé publique et chez un individu.<br />
En ce qui concerne le diagnostic, cela se révèle d’autant plus intéressant à prendre en compte<br />
en raison du manque d’outils à cette fin. En effet, le seul diagnostic actuellement connu pour<br />
la phobie sociale est le récit même de la personne en ressentant les effets.<br />
c. But de l’étude<br />
126<br />
Etudes préliminaires<br />
Deux études préliminaires ont été effectuées en collaboration avec l’équipe du Professeur<br />
Daniel Thalmann à l’<strong>EPFL</strong>, spécialisée dans la représentation humaine en<br />
réalité virtuelle.<br />
La première de ces études a impliqué des sujets sains chez lesquels une évaluation<br />
de l’inconfort éprouvé dans des situations sociales avait été évaluée. Ces sujets ont été<br />
exposés à une situation en réalité virtuelle figurant une audience en 3 dimensions composée<br />
de regards émergeants dans le noir et cernant le sujet. Les sujets qui présentaient<br />
le plus de malaise dans les situations sociales au quotidien ont éprouvé l’anxiété subjective<br />
la plus forte dans ce cadre. Les mesures objectives physiologiques relatives<br />
à l’anxiété (rythme cardiaque et conductance cutanée) étaient corrélées aux mesures<br />
subjectives. Le rythme cardiaque s’est trouvé être un indicateur particulièrement bon<br />
du niveau d’anxiété et a permis de distinguer significativement les sujets sains gênés<br />
en situation sociale, des sujets sains qui ne l’étaient pas.<br />
La deuxième de ces études a découlé directement de la première et a été acceptée<br />
par la Commission d’Ethique de la Psychiatrie du Service des Hospices Cantonaux<br />
sous l’intitulé deÜtilisation de la réalité virtuelle comme outil thérapeutique pour les<br />
expositions comportementales dans le cadre du traitement des troubles de l’anxiété sociale<br />
¨ . Elle a consistéen8séances d’exposition à des scènes virtuelles variées dans un<br />
visiocasque et de deux séances d’exposition à des scènes virtuelles sur un grand écran<br />
de projection pendant lesquelles les sujets étaient munis d’un capteur de mouvements<br />
oculaires. Ces deux séances ont eu lieu en début et fin de traitement. Les résultats<br />
obtenus lors de cette étude ont été très positifs. Nous avons noté une nette différence<br />
de comportement en ce qui concerne le contact visuel entre les deux séances pendant<br />
lesquelles les sujets étaient munis du capteur de mouvements oculaires.<br />
But de l’étude actuelle<br />
Le but de cette étude est d’utiliser le cadre de l’exposition virtuelle pour évaluer de<br />
manière objective l’évitement du contact visuel, qui est un paramètre de la phobie sociale.<br />
Jusqu’à présent, peu d’études sur l’importance du contact visuel dans le trouble<br />
de l’anxiété sociale ont étéréalisées de manière objective.<br />
Plus particulièrement, il s’agit d’utiliser un système de capture des mouvements ocu-