Rapport annuel 2006-2007 - Ontario Human Rights Commission
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ANNEXES<br />
Le plaignant, Gerard Loisel, est sourd. En avril 2002, il était impliqué<br />
dans une dispute lorsque des agents de police ont été appelés.<br />
M. Loisel a ensuite été mis sous arrêt. Au poste de police, on a pris les<br />
effets personnels de M. Loisel, y compris ses lunettes et son appareil<br />
auditif et on l’a mis en cellule. Au cours de la nuit, la partie intimée a<br />
continué les formalités de l’arrestation. M. Loisel n’avait pas ses lunettes<br />
ni son appareil auditif et on ne lui a pas fourni d’interprète. À la suite<br />
de son enquête, la <strong>Commission</strong> a soutenu que la politique consistant à<br />
enlever les appareils de communication aux personnes détenues posait<br />
problème et a constaté l’absence de procédures claires pour veiller à ce<br />
que l’on tienne compte de manière adéquate des besoins de M. Loisel<br />
liés à son handicap. L’affaire a été renvoyée au Tribunal.<br />
Le service de police a accepté de payer un certain dédommagement à<br />
M. Loisel. Ce qui importe davantage, il a accepté de réexaminer et de<br />
modifier ses politiques concernant la confiscation d’effets personnels<br />
appartenant aux personnes en détention et l’accès à des interprètes<br />
lorsque la personne détenue a un handicap. Plus particulièrement, il a<br />
accepté de modifier la règle générale 18.06 concernant les personnes<br />
en détention, en ajoutant une nouvelle disposition portant sur la<br />
conformité au Code des droits de la personne de l’<strong>Ontario</strong>, dans laquelle<br />
on peut lire que même s’il peut être raisonnable d’enlever sa canne à<br />
une détenue ou un détenu agressif, il ne peut être considéré comme<br />
raisonnable d’enlever un appareil auditif à une personne lorsqu’elle en a<br />
besoin pour communiquer.<br />
James Lyons, Jim Westwood v. City of Toronto and Toronto<br />
Professional Firefighters Association – Local 3888 (règlement<br />
intervenu au Tribunal)<br />
M. Lyons et M. Westwood ont déposé une plainte indiquant que la Cité<br />
de Toronto et la Toronto Professional Firefighters’ Association avaient<br />
agi de manière discriminatoire à leur endroit en raison de leur âge en<br />
ne leur permettant pas de travailler après l’âge de 60 ans. Lorsque<br />
les anciennes municipalités ont fusionné leurs services d’incendie en<br />
1998, les pompiers qui venaient d’anciennes municipalités où l’âge de<br />
la retraite était de 65 ans ont eu le droit de continuer à travailler jusqu’à<br />
cet âge. Au contraire, les pompiers qui étaient auparavant au service<br />
de municipalités où l’âge de la retraite était de 60 ans, comme les<br />
plaignants, étaient tenus de prendre leur retraite à cet âge.<br />
Depuis lors, la politique a changé de sorte que tous les pompiers<br />
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<strong>Commission</strong> ontarienne des droits de la personne