BIA

MAI 2015
été bâtie l’église. « Ces trois premiers niveaux
étaient inondés avant la restauration », reprend
Mustafa. L’eau a été pompée puis les pierres et
les murs ont été nettoyés. Un nouvel éclairage
a été installé, en plus d’un système antiincendie.
Jeudi 7 mai 2015
La restauration architecturale a été menée
par des entrepreneurs égyptiens, tandis que les
finitions et les rénovations minutieuses ont été
opérées par des restaurateurs grecs.
At a seminar organized by the Engineers
Syndicate, ‘Abd al-Halîm Nûr al-Dîn, an expert
in archaeology, said 96 percent of Egypt’s
ancient monuments are neglected and can be
easily stolen or vandalized. He added that the
buildings in the Pyramids Plateau and the area
from al-Rimâya Square until the Fayyûm Road
are encroachments on archaeological sites.
La coupole centrale ornée de la représentation du Christ.
(Photo : Doaa Elhami)
Le premier niveau, celui des fondations de
la tour, renferme les tombes des deux martyrs
grecs, Gabriel et Kyrmidolès. Ce niveau
comprend une petite chapelle, ainsi qu’une
église dont les vitraux représentent le Christ et
la Vierge. « Toutes ces icônes ont été
restaurées par les Grecs sous notre
supervision », se félicite Mustafa. Le deuxième
niveau comprend des poteries et des
céramiques importées d’Iraq et de Syrie. Ce
niveau comprend aussi une église grecque.
Quant au troisième niveau, il est consacré aux
habits et aux outils ecclésiastiques : encens,
croix de fer et en argent incrustées de pierres
précieuses…
L’église Saint-Georges, dans sa forme
actuelle, s’apparente à un complexe religieux.
Mais elle n’est qu’un exemple de lieu de culte
que renferme le Vieux-Caire. L’église cohabite,
en effet, avec une mosquée et une synagogue,
toutes proches. « C’est le reflet concret de la
coexistence des divers cultes et religions »,
conclut ‘Abd al-Rahmân. (Doaa Elhami, « Saint-
Georges, l’église et la forteresse », Al-Ahram
Hebdo du 6 mai 2015).
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“Antiquities are not a priority for decisionmakers
in Egypt,” he said, noting that the
scientific advisors have noted include
archaeologists. “And all that people are
interested in is whether it was the Jews who
built the pyramids.”
“Sixty artifacts were stolen from the
Egyptian Museum, in addition to many other
pieces from the museums of Qantara, Mît
Rahîna and Mallawî,” he said. “And there are
300 acres of the archaeological area in Abû Sîr
from which artifacts were stolen.”
He said Israel stole 45,000 artifacts from
Sinai during the occupation, of which 38,000
were repatriated in the 1990s. “They wanted to
keep four particular pieces, but I refused and
told them only the Egyptian people have the
right to dispose of them,” he said. “There are
neglected archaeological sites in Ma‘âdî, Hilwân,
Imbâba, Gîza, Memphis and Old Cairo,” he said.
For his part, Syndicate Chairman Târiq al-
Nabarâwî said he couldn’t understand why the
historical house of President Nâsir has also
been neglected, despite its great political and
historical value. (“Seminar: 96% of Egypt’s
ancient monuments neglected”, Egypt
Independent, May 7, 2015. Voir également Âyâ
Di‘bis, « Nûr al-Dîn : 96 % des antiquités
égyptiennes sont exposées au pillage », al-
Yawm al-Sâbi‘, 6 mai).
BIA LI — Janvier/Juin 2015 111