BIA

AVRIL 2015
phases have been completed. He added that
Italy is contributing to the project with 6 million
euros.
The museum, officially inaugurated by
Khedive ‘Abbâs Hilmî II on October 17, 1892,
hosts collections dating back to the period
between the third century BC and the third
century AD. It is the largest museum of its kind
in the Mediterranean region. (“Greco-Roman
Museum renovation resumed after 4 years”,
Egypt Independent, April 27, 2015. Voir
également Nisrîn al-‘Âsî, « al-Masîrî et al-Damâtî
signent une convention pour ressusciter le
Musée gréco-romain », al-Bashâyyir, 27 avril ;
Usâma Mursî, « Résurrection du Musée grécoromain
d’Alexandrie », Ruz al-Yûsuf, 27 avril).
- -
Mardi 28 avril 2015
As many as 60 items of precious antiquities
were found Tuesday after being stolen from a
storage facility in Alexandria. Last Saturday,
when the storage facility’s guards went to open
the museum during their morning shift, they
found the locks broken with several kinds of
antiquities missing from it.
“We urgently created a community out of
specialists to inventory the lost pieces,” said
Yûsuf Khalîfa, head of northern governorates
antiquities sector. The pieces included 32
Roman era coins and a statue of a man and a
woman. The storage was located in the
Mustafa Kâmil area of Alexandria, and contains
very rare and very old relics. “The antiquities
were stolen by a gang and they were arrested
with the antiquities still in their possession,”
Khalîfa added.
This comes after Egypt regained last week
approximately 380 antiquities which were
illegally smuggled to the US, France, Germany,
Denmark and South Africa. (“Stolen antiquities
from Alexandria found”, Daily News Egypt, April
28, 2015. Voir également Dînâ ‘Abd al-‘Alîm,
« Le ministère de l’Archéologie forme une
commission pour examiner le magasin de
Mustafa Kâmil après son pillage », al-Yawm al-
Sâbi‘, 25 avril ; Ahmad Mansûr, « Le directeur
des entrepôts d’Alexandrie : Nous avons réussi
à arrêter le voleur du magasin de Mustafa
Kâmil », al-Yawm al-Sâbi‘, 27 avril).
- -
Mercredi 29 avril 2015
3 questions à ‘Amr al-Tîbî, directeur du
département des répliques archéologiques
au ministère des Antiquités.
Al-Ahram Hebdo : Quelle est l’utilité d’une
telle décision ?
‘Amr al-Tîbî : Cette décision est la
concrétisation de la loi sur la protection des
antiquités de 1983, révisée en 2009. Les
clauses de cette loi discutent les droits de la
propriété intellectuelle. Cette décision interdit
l’importation des répliques archéologiques et
des photos des objets et des sites
archéologiques. C’est-à-dire par exemple les
sculptures pharaoniques importées, très
répandues dans les bazars égyptiens, les bijoux
et les accessoires qui contrefont le patrimoine
égyptien. Ces objets doivent être fabriqués
uniquement par une main-d’œuvre égyptienne.
— Comment cette décision serait-elle
appliquée ?
— Le ministère de l’Industrie va publier une
liste détaillée de tous ces produits aux
douanes égyptiennes. Quant au département
des répliques du ministère des Antiquités, il va
suivre de près les œuvres exposées à la vente
sur le marché égyptien dans les différents
bazars. On est aussi en train de former une
main-d’œuvre aux normes artistiques des
répliques archéologiques, afin de produire des
objets de haute qualité. L’administration
cherche aussi à créer des ateliers et des
usines en Égypte, afin de répondre aux besoins
du marché.
BIA LI — Janvier/Juin 2015 102