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II – FÉVRIER 2015<br />
Mardi 3 février 2015<br />
Le ministre de l’Archéologie, Dr Mamdûh al-<br />
Damâtî, a annoncé la réouverture aujourd’hui à<br />
la visite de la pyramide de Mykérinos fermée<br />
pour travaux de maintenance. À son tour, la<br />
pyramide de Chéphren sera fermée à la fin du<br />
mois d’avril. Les travaux de maintenance des<br />
pyramides de Gîza suivent régulièrement un<br />
calendrier précis, afin de les sauvegarder sans<br />
toutefois gêner la visite touristique. (Muhammad<br />
‘Abd al-Mu‘tî, « Mykérinos ouvre aujourd’hui ses<br />
portes », al-Ahrâm, 3 février 2015. Voir<br />
également Dînâ ‘Abd al-‘Alîm, « La pyramide de<br />
Mykérinos reçoit à nouveau ses visiteurs », al-<br />
Yawm al-Sâbi‘, 2 février ; MENA, « Mykérinos<br />
reçoit demain ses visiteurs après l’achèvement<br />
des travaux de maintenance », al-Shurûq, 2<br />
février).<br />
- -<br />
Mercredi 4 février 2015<br />
Pendant 4 ans, des travaux de restauration<br />
avaient eu lieu à l’église des Apôtres d’Atfîh et<br />
qui ont permis enfin sa réouverture.<br />
L’inauguration de l’église s’inscrit dans le cadre<br />
d’un projet lancé par le ministère d’État pour<br />
les Affaires des antiquités et visant à inclure<br />
de nouveaux sites sur le circuit touristique<br />
égyptien.<br />
Située à 20 Km au sud du village d’al-Saff,<br />
dans le gouvernorat de Gîza, cette église<br />
historique, qui remonte au IV e siècle, a retrouvé<br />
son éclat. Elle était aussi appelée « église des<br />
dômes », à cause de ses 12 dômes<br />
représentant les disciples de Jésus.<br />
Mustafa Amîn, secrétaire général du Conseil<br />
Suprême des Antiquités (CSA), a déclaré<br />
pendant l’inauguration que « le coût de la<br />
restauration de l’église s’élève à 6 millions de<br />
L.E. ».<br />
L’église, comme d’autres monuments coptes<br />
et islamiques situés au centre-ville dans les<br />
zones surpeuplées, a été gravement<br />
endommagée pour diverses raisons, dont<br />
l’augmentation du niveau des eaux souterraines,<br />
l’humidité des murs et les effets néfastes du<br />
tremblement de terre de 1992 qui a augmenté<br />
le nombre de fissures dans la structure de<br />
l’église.<br />
Le chef du secteur des restaurations au<br />
ministère d’État pour les Affaires des antiquités,<br />
Muhammad al-Shaykha, affirme que « les<br />
travaux de restauration ont été accomplis en<br />
plusieurs étapes en utilisant des méthodes<br />
scientifiques modernes, car les dommages<br />
étaient importants alors que le monument<br />
représente un vrai trésor historique. Il y a 10<br />
ans, on a pu, en première phase, diminuer les<br />
niveaux d’eau du sous-sol et s’assurer que les<br />
pompes installées empêcheraient l’eau de<br />
s’accumuler à nouveau ».<br />
Une deuxième phase, d’après al-Shaykha, a<br />
commencé il y a 6 ans, afin de renforcer et de<br />
restaurer les murs menacés d’effondrement.<br />
« Et enfin, il y a 4 ans que le ministère a<br />
lancé les travaux à l’intérieur de l’église pour<br />
qu’elle retrouve sa splendeur et pour empêcher<br />
de futurs dommages », ajoute-t-il. Il explique<br />
que des colonnes en béton cachées sous cet<br />
édifice archéologique ont renforcé les<br />
fondations, afin de les empêcher de s’affaisser.<br />
« Bien qu’on ait été obligé de remplacer<br />
<strong>BIA</strong> LI — Janvier/Juin 2015 33