BIA

JANVIER 2015
“All change at the Valley Temple”, Al-Ahram
Weekly, January 22, 2015).
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Mardi 27 janvier 2015
Le ministre de l’Archéologie, Dr Mamdûh al-
Damâtî, a décidé le limogeage de la directrice
du service de restauration du Musée Égyptien,
Dr Ilhâm ‘Abd al-Rahmân, et sa mutation au
musée des Carrosses royaux à Bûlâq. Cette
sanction advient suite au scandale des
restaurations erronées du masque de
Toutankhamon. Le président du département
des musées, Ahmad Sharaf, a annoncé que
tous les responsables impliqués dans cette
affaire seront entendus par les enquêteurs.
(MENA, « Limogeage de la directrice du service
de restauration du Musée Égyptien », al-Yawm
al-Sâbi‘, 27 janvier 2015. Voir également
“Egyptian Museum restoration director
transferred after King Tut’s mask damaged”,
Egypt Independent, January 27 ; Maysir Yâsîn,
« La crise de Toutankhamon débouche sur sa
re-restauration et la sanction des
responsables », al-Watan, 29 janvier).
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Mercredi 28 janvier 2015
Lors de sa visite en Égypte, les 16 et 17
janvier derniers, le Premier ministre japonais
Shinzô Abe s’est rendu au siège du nouveau
Musée Égyptien (GEM) situé à deux kilomètres
du plateau des Pyramides de Gîza, afin de voir
de près les travaux de construction du musée,
dont le Japon est un partenaire principal. La
Japan International Cooperation Agency (JICA)
a, en effet, fait un don de 42 milliards de yens
(300 millions de dollars) au gouvernement
égyptien pour l’aider à achever les travaux de
ce musée considéré comme le plus grand
musée mondial. Le premier ministre a promis,
lors de cette visite, d’accorder toute l’aide
possible au gouvernement égyptien, qu’elle soit
technique ou financière, afin d’achever ce
grand projet.
Il a promis de compléter le don, puisque
l’Égypte n’a reçu jusqu’à présent que 29
milliards de yens (207 millions de dollars).
« On a achevé plus de 70 % des travaux de
construction du musée qui s’étendra sur une
superficie de 480 000 m 2 et abritera plus de
100 000 pièces antiques. En raison de la chute
du nombre de touristes, et donc de la
fréquentation des sites archéologiques, on fait
face à un déficit budgétaire qui nous a
empêchés de continuer la construction du GEM
au même rythme, et ainsi reporter plusieurs
fois la date de son inauguration», explique
Mamdûh al-Damâtî, ministre des Antiquités.
Le Premier ministre japonais
écoute les explications du responsable du GEM
Cette coopération égypto-japonaise dans le
domaine de la culture et des antiquités n’est
pas nouvelle. Elle remonte aux années 1980
lorsque le Japon a fait un don à l’Égypte pour
l’aider à construire l’Opéra du Caire. Selon
Yûsuf Khalîfa, directeur du département des
antiquités égyptiennes au Conseil suprême des
antiquités, plusieurs missions archéologiques
japonaises travaillent en Égypte depuis des
décennies. La plus importante est celle de
l’Université Waseda, qui opère sur le plateau
des Pyramides de Gîza et qui a réussi à mettre
au jour en 2006 la barque solaire du roi
Chéops et qui travaille depuis sur
l’aménagement du site et la restauration de la
barque.
« Le Japon est un pays qui apprécie la
culture et la civilisation. Il accorde beaucoup
d’intérêt à la civilisation et aux antiquités
égyptiennes. Il possède aussi les laboratoires et
les technologies les plus modernes pour la
BIA LI — Janvier/Juin 2015 27