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etude des facteurs potentiellement limitant de la repartition

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Les oasis<br />

Les oasis constituent les nœuds d’un vaste réseau <strong>de</strong> communication et d’échange<br />

qui a été patiemment mis en p<strong>la</strong>ce par les anciennes civilisations. Il s’agit <strong>de</strong> créations<br />

artificielles <strong>de</strong> l’homme qui ne peuvent se maintenir que par lui et grâce à ses soins constants.<br />

L’oasis se carctérise par <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> l’espèce végétale, Phoenix dactylifera, le Palmier-<br />

Dattier. La superficie totale <strong>de</strong> toutes les oasis sahariennes n’atteint que le chiffre <strong>de</strong> 8000 ou<br />

9000 km², soit environ le millième <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface du Sahara.<br />

Les guelta<br />

p<strong>la</strong>ns d’eau sans écoulement visible qui peuvent être temporaires ou permanents et<br />

<strong>de</strong> dimensions très variables. Les guelta peuvent se présenter sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> simples mares<br />

résiduelles, créées par les pluies, dans le lit <strong><strong>de</strong>s</strong> oueds et condamnées à un assèchement assez<br />

rapi<strong>de</strong>, ou au contraire constituer <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> citernes naturelles prisonnières <strong>de</strong> <strong>la</strong> roche. On<br />

les trouve surtout dans les massifs montagneux.<br />

Les oueds<br />

Le terme d’oued désigne, au Sahara, un cours d’eau à écoulement intermittent. La<br />

physionomie <strong><strong>de</strong>s</strong> oueds est très variable.<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore et <strong>de</strong> <strong>la</strong> faune <strong>de</strong> certains milieux (ergs, reg, sebkhas)<br />

Les caractéristiques climatiques et géomorphologiques expliquent <strong>la</strong> gran<strong>de</strong><br />

pauvreté du Sahara en espèces végétales : on n’y compte que 150 espèces par dizaine <strong>de</strong><br />

milliers <strong>de</strong> kilomètres carrés, contre 1000 à 2000 espèces en région tempérée, pour une même<br />

superficie. Toutes assurent leur survie par différentes adaptations, notamment un<br />

développement radicu<strong>la</strong>ire en profon<strong>de</strong>ur pour atteindre <strong>la</strong> nappe phréatique ou bien un<br />

étalement <strong><strong>de</strong>s</strong> racines en surface afin <strong>de</strong> mieux capter les eaux <strong>de</strong> pluie. L’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

végétaux a une productivité faible, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 300 g par m², analogue à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> toundra<br />

et <strong>de</strong> l’océan. Il n’est donc pas étonnant que le milieu soit pauvre en espèces animales<br />

(phytophages, et autres).<br />

Il n’est donc pas surprenant non plus que faune et flore connaissent dans les<br />

déserts <strong><strong>de</strong>s</strong> fluctuations considérables suivant le rythme jour/nuit - le jour, l’immensité<br />

désertique semble sans vie mais, à y regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> près, l’étendue déserte présente une<br />

multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> traces, témoignages <strong>de</strong> vie. Effectivement, dès que l’ar<strong>de</strong>ur du soleil diminue, le<br />

peuple <strong>de</strong> l’erg se réveille. Tous les animaux ont choisi <strong>de</strong> fuir les conditions extrêmes du<br />

désert en s’abritant le jour, quand les températures sont trop fortes, pour ne sortir qu’à <strong>la</strong><br />

tombée <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit. L’air y est nettement plus frais et humi<strong>de</strong> - et les caractères irréguliers et<br />

imprévisibles <strong><strong>de</strong>s</strong> averses. Il y a les bonnes et mauvaises années, avec les pullu<strong>la</strong>tions<br />

acycliques et les migrations occasionnelles que ce<strong>la</strong> provoque.<br />

La vie est présente partout. C’est juste que les milieux naturels variés du Sahara<br />

n’offrent pas les mêmes possibilités <strong>de</strong> survie. Attention, dans <strong>la</strong> présentation qui suit, <strong>la</strong><br />

présentation du biotope <strong><strong>de</strong>s</strong> différents milieux sahariens n’est que schématique. C’est une<br />

simplification. Les espèces végétales et animales varient énormément en fonction du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong><br />

salinité <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature physique du sol.<br />

La vie dans les ergs<br />

Les p<strong>la</strong>ntes caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> ergs sont le Had (Cornu<strong>la</strong>ca monacantha) et le<br />

Sbot ou Drinn (Aristida pungens), sans oublier Aristida acutiflora et d’autres espèces<br />

appartenant à <strong><strong>de</strong>s</strong> genres divers comme Cyperus, Mollkia et Indigofera. Les arbustes sont<br />

surtout représentés par le Rtam (Retama retam), un genêt (Genista saharae), l’Azel<br />

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