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etude des facteurs potentiellement limitant de la repartition

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IV.2. Equilibre hydrique<br />

IV.2.1. Le Fennec se passe facilement <strong>de</strong> boire<br />

L’unique source d’eau disponible pour le Fennec dans son milieu naturel est l’eau<br />

contenue dans son alimentation. Banholzer, intrigué par <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> survie du Fennec dans<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions aussi extrêmes, a montré, qu’après 100 jours passés sans distribution d’eau<br />

avec <strong><strong>de</strong>s</strong> régimes alimentaires (à base <strong>de</strong> souris et <strong>de</strong> bananes) R1, R2 et R3 contenant<br />

respectivement 74,6 ; 68 ; et 50,3 % d’eau ; les fennecs paraissent en pleine forme. Ils<br />

pourraient vivre ainsi apparemment indéfiniment. Le Fennec semble être capable <strong>de</strong><br />

maintenir en captivité un poids corporel constant, et même <strong>de</strong> prendre du poids, à partir d’un<br />

régime alimentaire constitué <strong>de</strong> souris ou <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> fraîche sans apport en eau <strong>de</strong> boisson.<br />

Il parviendrait donc dans le désert à couvrir ses besoins hydriques journaliers<br />

grâce à l’eau contenue dans les p<strong>la</strong>ntes succulentes et dans les insectes dont il se nourrit<br />

(Noll-Banholzer, 1979b).<br />

IV.2.2. Cycle <strong>de</strong> l’eau<br />

L’apport d’eau total correspond à l’eau alimentaire, à l’eau métabolique. L’apport<br />

hydrique journalier varie <strong>de</strong> 4,8 % à 6,4 % du poids corporel selon <strong>la</strong> teneur en eau du régime<br />

alimentaire (Banholzer, 1976).<br />

Les pertes d’eau sont réparties en pertes urinaires (47 %), pertes fécales (8 %) et<br />

pertes évaporatives (45 %) (Banholzer, 1976).<br />

IV.2.2.1. Pertes par évaporation<br />

L’eau perdue par évaporation est à peu près constante pour les trois régimes. Entre<br />

10 et 30°C, <strong>la</strong> perte totale par évaporation en eau s’élève <strong>de</strong> 0,65 à 0,91 mg H2O/h. (Noll-<br />

Banholzer, 1979a). La perte totale d’eau par évaporation est en moyenne <strong>de</strong> 0,908 mg H20/h.<br />

à <strong><strong>de</strong>s</strong> températures ambiantes <strong>de</strong> 10 à 25°C (Maloiy et coll., 1982). Le Fennec se caractérise<br />

par un faible taux <strong>de</strong> perte totale d’eau par évaporation (PEE) par rapport à sa masse<br />

corporelle. Le taux calculé ne représente que 31 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur théorique à une température<br />

ambiante <strong>de</strong> 24°C selon <strong>la</strong> formule PEE (g/h) = 2,58m 0.826 (kg).<br />

A <strong><strong>de</strong>s</strong> températures plus élevées, <strong>la</strong> perte hydrique par évaporation augmente. Elle<br />

est multipliée par 3,5 à 38°C et atteint 3,93 à 4,83 mg H20/h. si <strong>la</strong> température ambiante est<br />

<strong>de</strong> 40°C. A ce sta<strong>de</strong>, 56 % en moyenne (75 % au maximum) <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur métabolique peut<br />

être perdue par évaporation.<br />

IV.2.2.2. Concentration urinaire<br />

L’urine émise est en re<strong>la</strong>tion directe avec l’eau reçue : volume urine VR3 = 40 %<br />

VR1 et VR3 = 50 % VR2 (Banholzer, 1976). La conservation d’eau se fait donc aussi par<br />

diminution du volume <strong><strong>de</strong>s</strong> urines émises. La concentration urinaire reflète fidèlement les<br />

conditions alimentaires du Fennec.<br />

La concentration urinaire est en moyenne <strong>de</strong> 2559 mOsm/L (581-4022) (Noll-<br />

Banholzer, 1979b). La concentration en urée est en moyenne <strong>de</strong> 1991 mM/L (944 à 2701).<br />

Ces valeurs sont supérieures à celle décrites chez le Chien et le Chat (Tab.II), mais sont<br />

comparables aux valeurs d’autres carnivores désertiques (Noll-Banholzer, 1979b).<br />

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