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etude des facteurs potentiellement limitant de la repartition

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- <strong><strong>de</strong>s</strong> points d’eau, utilisés par hommes, animaux et végétaux : les puits (Khlilet es Sbatt, El<br />

Fergoussi, El Tbini, Ain Bou Rhaf, Chmata) et les sources d’eau naturelles (Ain Chott,<br />

Bir Edhbâaîa).<br />

- <strong>de</strong>ux campements touristiques : Tbini et Meh<strong>de</strong>th.<br />

- <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes automobiles fixes (chott Bou Chareb, El Fergoussi) et <strong>de</strong> nombreuses pistes<br />

chamelières qui sont variables. Ces pistes sont utilisées par <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, par les agents <strong><strong>de</strong>s</strong> forêts<br />

(4x4, mobylettes, charrettes, chèvres, brebis, dromadaires), par les agences touristiques (4x4,<br />

quads, dromadaires) et par les militaires.<br />

Remarque : dans les ergs étudiés, les espèces végétales sont les suivantes : en lisière <strong>de</strong> chott,<br />

existence possible <strong>de</strong> bosquets <strong>de</strong> Limmoniastrum guyonianum ; à Khlilet es Sbatt, El Fergoussi,<br />

Ain Bou Rhaf, Dhrâa Bourkharouf, surtout Retama raetam, Arthrophytum et Limmoniastrum<br />

guyonianum ; à Chmata (à 25 km d’El Faouar), Drâa Aassif (à 30-35 km), s’ajoutent Calligonum<br />

comosum et azel, Ephedra a<strong>la</strong>ta. Toutes ces espèces sont <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>la</strong>ntes arbustives ligneuses qui<br />

peuvent mesurer <strong>de</strong> un à trois mètres <strong>de</strong> hauteur. Après les pluies, <strong>de</strong> nombreuses p<strong>la</strong>ntes<br />

herbacées, riches en eau, p<strong>la</strong>ntes succulentes, dont les noms ne sont pas cités ici, du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

variabilité importante d’espèces <strong>de</strong> ces pousses, sont disponibles pour les animaux et,<br />

éventuellement pour l’homme. Ces p<strong>la</strong>ntes émergent du sol sableux dans les creux <strong>de</strong> dunes. La<br />

présence d’un erg recouvert d’arbustes signale <strong>la</strong> présence d’eau souterraine à cet endroit.<br />

I.2.3. Conditions environnementales : climatiques et géographiques<br />

Le sable du Sahara est très fin. Il est facilement transportable par le vent. Les traces<br />

<strong>la</strong>issées sur le sable sont amenées à disparaître. Toutes les observations dépen<strong>de</strong>nt du type <strong>de</strong> sol<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions météorologiques (vents et pluies).<br />

La pério<strong>de</strong> du 14 mars au 25 mai correspond au printemps. C’est une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

transition entre l’hiver, caractérisée par <strong><strong>de</strong>s</strong> températures froi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>la</strong> nuit, et l’été, par <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

températures chau<strong><strong>de</strong>s</strong> et un vent sec et chaud, appelé le Sirocco (ou Chihili, en arabe). La pério<strong>de</strong><br />

du printemps est particulièrement venteuse. Le vent est imprévisible : il peut souffler (dép<strong>la</strong>çant<br />

le sable) <strong>la</strong> nuit à certaines heures quelques minutes ou toute une nuit pour s’estomper au matin ;<br />

une autre fois il souffle durant <strong>de</strong>ux à six jours et disparaît les <strong>de</strong>ux à trois jours, voire <strong>la</strong> semaine<br />

suivante. Il peut aussi se lever les jours calmes (à cause <strong><strong>de</strong>s</strong> variations thermiques) le matin vers<br />

neuf ou dix heures et le soir au coucher <strong>de</strong> soleil.<br />

Au mois <strong>de</strong> mars 2004, il y eut aussi <strong>la</strong> pluie. La petite pluie arrose le sol <strong>de</strong> quelques<br />

gouttes et s’évapore rapi<strong>de</strong>ment tandis que <strong>la</strong> forte pluie arrose entièrement le sol, le sable forme<br />

une « terre » un peu plus compacte où les traces sont peu effacées par le vent suivant. Les traces<br />

peuvent alors rester sur le sol jusqu’à trois jours consécutifs, même en présence du vent.<br />

Les zones <strong>de</strong> chott présentent une terre sableuse et salée compacte, en l’absence <strong>de</strong><br />

pluie, et molle après <strong>la</strong> pluie. Les traces restent sur le sol mouillé. Seulement, il existe <strong><strong>de</strong>s</strong> zones<br />

où le sable et le sel forment une croûte dure où, ne s’imprime que les traces d’animaux ou<br />

véhicules lourds (dromadaires, chacals, chiens, chèvres, moutons, mobylettes, 4 x 4,<br />

charrettes…). Sur <strong><strong>de</strong>s</strong> zones plus souples, on observe <strong><strong>de</strong>s</strong> traces d’animaux plus légers (insectes,<br />

reptiles, rongeurs, fennecs, renards…).<br />

Dans les zones sableuses, plus il y a <strong>de</strong> sables et plus les traces sont effacées par le<br />

vent.<br />

Et il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> petites zones rocailleuses où les traces ne sont pas marquées ; les traces<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> petits animaux sont seulement visibles sur les nebkas <strong>de</strong> ces milieux. Également, plus<br />

l’ensablement est important, plus l’assèchement est rapi<strong>de</strong> et donc plus les traces s’effacent<br />

rapi<strong>de</strong>ment après <strong>la</strong> pluie.<br />

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