5.2. Tensions ethniques – un deuxième génocide
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Fédération Internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch<br />
sur les violations des droits de l’homme au Rwanda depuis le 1er<br />
octobre 1990 est rendu, avait déclaré dans le journal de 20 heures de<br />
France 2 qu’<strong>un</strong> <strong>génocide</strong> se préparait au Rwanda et qu’il fallait voler au<br />
secours de ces innocents avant que l’irréparable ne se produise.<br />
- De nombreux massacres se sont produits dans l’indifférence depuis le<br />
début de la guerre: il y en a eu dans la région de l'est du Rwanda à<br />
Kib<strong>un</strong>go, il y en a eu dans la région du sud-est dans le Bugesera en<br />
1992; il y a eu le massacre des Bagogwe, en janvier 1993, etc.<br />
- Depuis le début de la guerre en 90, tuer <strong>un</strong> tutsi n’était plus considéré<br />
comme <strong>un</strong>e infraction. On savait très bien qui si on tuait, il n'y avait pas<br />
de suite très graves. L'Etat en place a carrément démissionné de son<br />
devoir de protection de cette partie de la population. Les victimes<br />
pouvaient être aussi des hutu soupçonnées d'avoir des sympathies pour<br />
des tutsi ou avaient la tendance de les protéger.<br />
- Et puis, il y avait des listes longues des gens à éliminer.<br />
- Il y avait des caches d’armes à être utilisées au moment venu par les<br />
miliciens. Le Général Roméo Dallaire, le commandant des forces des<br />
Nations <strong>un</strong>ies avait dénoncé ces caches d’armes et avait demandé la<br />
permisison, au Secrétraire Général de l’ONU, de les déterrer et de les<br />
saisir malheureusement la permision ne lui a pas été accordée<br />
- Enfin, il ne faut pas oublier que Bagosora, l’architecte du <strong>génocide</strong>, avait<br />
claqué la porte des négociations de paix entre le gouvernement<br />
rwandais et le Front patriotique rwandais (FPR) en déclarant qu’il rentrait<br />
à Kigali «préparer l’apocalypse », surnommé plus tard “le colonel de<br />
l’apocalypse“, il a nié le <strong>génocide</strong> lors de son procès en août 2005 en<br />
ces termes : « Moi, je ne crois pas au <strong>génocide</strong>. La plupart des gens<br />
raisonnables pensent qu'il y a eu des massacres excessifs », a-t-il<br />
déclaré lors de sa première audition devant le Trib<strong>un</strong>al pénal<br />
international pour le Rwanda (TPIR), à Arusha, en Tanzanie.<br />
- A noter aussi que la radio télévision des milles collines (RTLM) n’a cessé<br />
de préparer les Hutu à tuer les Tutsi. C’est la particularité de ce