5.2. Tensions ethniques – un deuxième génocide
5.2. Tensions ethniques – un deuxième génocide
5.2. Tensions ethniques – un deuxième génocide
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
- 26 -<br />
4. Le rôle de la France et de l’ONU dans le<br />
<strong>génocide</strong> rwandais<br />
Dans ce chapitre, nous aimerions bien nous plonger dans le rôle de la France et<br />
de l’ONU pendant le <strong>génocide</strong> rwandais en 1994 et donner <strong>un</strong>e vue d’ensemble<br />
des incidents concernant les actions (ou les actions présumées) de la France et de<br />
l’ONU dans le <strong>génocide</strong>. Encore aujourd’hui, douze ans plus tard, c’est <strong>un</strong> thème<br />
assez délicat et difficile à traiter. Tous les deux côtés (ONU, France) sont<br />
concernés par des reproches graves. Il en résulte donc des opinions, et des<br />
défenses différentes à examiner. Ces opinions divergentes causent certains<br />
problèmes pour trouver la réalité. Car jusqu’à aujourd’hui on est en train de vérifier<br />
l’exactitude des déclarations concernant comment on avait agi pendant le<br />
<strong>génocide</strong> et de quelles missions et devoirs les différents antagonistes étaient<br />
chargés.<br />
Rwanda, le « Darling » de la comm<strong>un</strong>auté internationale<br />
Le Rwanda pouvait se nommer le « Darling » de la comm<strong>un</strong>auté internationale.<br />
Juvénal Habyarimana, le président d’alors, avait, après vingt ans de pouvoir, des<br />
relations cordiales et personnelles avec des politiciens et diplomates partout dans<br />
le monde.<br />
Plus particulièrement, il entretenait des relations les plus fortes avec la France,<br />
inclus le président, François Mitterrand.<br />
Une tragédie impardonnable pour les Tutsi de Rwanda était que la comm<strong>un</strong>auté<br />
internationale, plus précisément la France, la Belgique et l’ONU, ont échoué de<br />
faire <strong>un</strong> pas simple pour arrêter le <strong>génocide</strong>, alors que tout le monde savait qu’il<br />
était en cours. Malgré tous les indices précoces, l’intervention était largement<br />
inadéquate et truffée par les propres intérêts politiques.