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5.2. Tensions ethniques – un deuxième génocide

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En peu de temps ils ont construit des camps énormes, qui se trouvaient vite sous<br />

la direction des extrémistes Hutu. Ceux-ci ont su qu’ils pouvaient compter sur<br />

l’aide humanitaire. Par conséquente, les extrémistes Hutu, en prenant en otage les<br />

réfugiés et en les obligeant de fuir, ont contribué à <strong>un</strong>e grande misère pour ces<br />

réfugiés. Mais la stratégie des extrémistes marchait. Les organisations<br />

humanitaires agissaient de manière très irréfléchie. Elles ont ainsi remis la<br />

direction des camps à ceux qui ont planifié et mis en marche le <strong>génocide</strong>.<br />

Par conséquent, il était plus difficile de condamner les responsables du <strong>génocide</strong>,<br />

parce qu’on dépendait d’eux, en ce qui concerne la distribution de l’aide, entre<br />

autre. Beaucoup de collaborateurs des organisations humanitaires ont dit qu’ils<br />

sont seulement responsables de s’occuper de la nourriture. Il n’était pas important<br />

si les bénéficiaires de l’aide avaient commis des crimes avant.<br />

Pourtant, les activités militaires continuaient après le <strong>génocide</strong> dans les camps de<br />

réfugiés.<br />

Des meurtres, des chantages et des prises d’otages étaient fréquents dans les<br />

camps de réfugiés. Même ceux qui voulaient retourner dans leur pays ont été<br />

contraints de rester dans les camps.<br />

Le Conseil de Sécurité lançait par conséquente <strong>un</strong>e commission internationale de<br />

recherche, pour examiner la présence d’armes aux mains du gouvernement<br />

ancien. 77<br />

Dans <strong>un</strong> rapport en 1996, la commission a confirmé trois résultats : Il existait <strong>un</strong><br />

réarmement intensif dans les camps ; Les Ex-FAR et les Interahamwe entraînaient<br />

des nouveaux recrues ; et le Zaïre, la Belgique, la France, la Bulgarie, la Chine et<br />

l’Afrique du Sud étaient impliqués dans la livraison d’armes.<br />

La culpabilité de ces pays n’a jamais pu être prouvée. Comme le monde a refusé<br />

d’intervenir contre la menace de la population rwandaise par <strong>un</strong> nouveau<br />

massacre, les menacés (à savoir le FPR), prenaient l’intervention dans leurs<br />

77 United Nations, “Report of the International Commission of Inquiry (Rwanda)<br />

S/1996/195,” 14 March 1996.

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