august-2011

connected to the world,” he says. “It’s not just good for
your career, it’s good for your whole life. People are very
friendly, they are not aggressive, there is a lot of respect.
Fans of other teams come and say hello, although they
will always tell you who they support fi rst. You can only
see this here.”
When pressed on what French players have brought
to the English league, Adams answers with one word,
“Technique.” National academies rigorously train the
best of French youth and the system is widely
recognised as among the best in the world.
“There is a lot of respect for the French system,” says
Malouda. “When you go through the academy you learn
about the culture of tactics and fi tness and technique.”
Malouda was born in French Guiana, and Adams insists
that the French sporting community “cultivate their
second- and third-generation immigrant players far
better than we do. Players of African and Caribbean
origin are really encouraged, and they come out
of it better players.”
Although the English Premier League is oft en
considered to be technically inferior to other
European leagues, Malouda insists he was
impressed by the quality of the league. “Usually
in a country there are two or three teams who
lead the league and the rest are not so good, but
here there are no small games and you have to work hard
to get points in every game. It is more physical, but every
French player wants to play in England because of the
history – you see the pictures of club legends on the walls
and that’s really a characteristic of England. There’s more
echo to what you do here than in any other league.”
Currently experiencing that echo alongside Malouda
are Anelka at Chelsea, the Arsenal duo of Abou Diaby,
and Samir Nasri, Gaël Clichy at Manchester City and
Tottenham’s William Gallas, as well as French-born
players who represent Ivory Coast and Cameroon. And
while London’s French players perhaps have less of a high
profi le than before, there is hope for the future
in the shape of Chelsea’s s
young French striker Gaël aël
Kakuta. “Gaël is very
talented and has had a
lot of focus on him,”
says Malouda. “He
represents the future
of the club.” The
aff aire de coeur
between London and
French football isn’t over er
yet, by a long way.
Florent Malouda is looking ng
for corporate sponsors for r his
One Love Foundation, which hich
helps young people in French ench
Guiana. For more information mation
see fl orentmalouda.com
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Le quatrième enfant de Malouda est né à Londres et
les autres sont aujourd’hui de vrais Londoniens. « C’est
leur culture, dit-il fi èrement. Pour le mariage de William
et Kate, ils étaient devant la télé et faisaient des dessins de
princesses. Pas très français ! Mais c’est leur culture, ils ont
grandi ici et ça me fait me sentir chez moi. »
Cette expérience londonienne est une des choses que
Malouda apprécie le plus. « On peut y rencontrer des gens
du monde entier. Je me sens vraiment connecté à la planète,
dit-il. Ce n’est pas seulement bon pour la carrière, c’est bon
pour la vie. Les gens sont très chaleureux, pas agressifs, il y a
beaucoup de respect. Les fans des autres équipes me saluent,
même s’ils précisent toujours quelle équipe ils soutiennent.
C’est vraiment unique. »
Qu’apportent les joueurs français au championnat
anglais ? « La technique », répond Tony Adams. Les centres
de formation entraînent le meilleur de la jeunesse française
et le système est reconnu comme un des meilleurs du monde.
« Les joueurs africains ou
antillais sont très soutenus et
ils n’en sont que meilleurs »
Malouda in
action for
Chelsea
« Le système français est très respecté, dit Malouda.
Quand vous passez par un centre, on vous insuffl e une
culture tactique, physique et technique. » Malouda est né
en Guyane et Adams souligne que la France « cultive bien
mieux que nous ses immigrants de deuxième et troisième
génération. Les joueurs d’origine africaine ou antillaise sont
très soutenus et ils n’en sont que meilleurs. »
Même si la Premier League est souvent considérée
comme inférieure techniquement à d’autres ligues d’Europe,
Malouda insiste sur la qualité du championnat anglais. «
D’habitude, dans un pays, seules deux ou trois équipes sont
en tête, les autres ne sont pas très bonnes. Mais ici, il n’y a
pas de petit match et il faut se battre pour gagner les points
à chaque fois. C’est plus physique mais tous les Français
rêvent de jouer en Angleterre à cause de l’Histoire — au
mur, on peut voir les photos des légendes du club, c’est
caractéristique de l’Angleterre. Ce que vous faites prend une
autre dimension par rapport à d’autres championnats. »
Parmi d’autres joueurs faisant l’expérience anglaise, il y
a Anelka à Chelsea, le duo d’Arsenal Abou Diaby et Samir
Nasri, Gaël Clichy à Manchester City, William Gallas à
Tottenham et d’autres joueurs nés en France qui jouent
pour la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Si les joueurs français
évoluant à Londres se font moins remarquer qu’avant, la
relève est assurée avec notamment Gaël Kakuta, à Chelsea.
« Gaël a bien du talent et attire beaucoup d’attention, dit
Malouda. Il représente l’avenir du club. » La love story entre
Londres et les footballeurs français n’est pas près de fi nir.
Florent Malouda est en quête de sponsors pour sa fondation
One Love Foundation qui aide les jeunes Guyanais. Pour plus de
détails : fl orentmalouda.com
Getty
Malouda dans
ses œuvres
à Chelsea Photography: