Rapport complet en français (pdf - 6,91 Mo) - Total.com

UN OUTIL PILOTE D’AUTOÉVALUATION POUR
AIDER LES MANAGERS DE TERRAIN
Nous travaillons depuis 2007 avec le DIHR au
développement d’un outil permettant aux fi liales et entités
du Groupe de vérifi er concrètement que leurs pratiques sont
en ligne avec le Code de conduite et les principes édictés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et les
conventions fondamentales de l’OIT. Dérivé du référentiel
3 questions à
MARGARET JUNGK,
directrice du département
Droits de l’homme et
Entreprises du Danish Institute
of Human Rights
www.humanrightsbusiness.org
Comment avez-vous procédé
pour adapter le HRCA aux
activités du groupe Total ?
Nous avons d’abord recensé
toutes les activités de Total
ainsi que les pays dans
lesquels le Groupe est présent
afi n d’obtenir un panorama
complet de l’ensemble des
questions relatives aux droits
de l’homme susceptibles
d’être prises en compte par
les politiques et procédures
de Total. Puis, nous avons
sélectionné les questions du
« HRCA » les plus pertinentes
parmi les 300 contenues dans
notre base de données.
Comme cet outil est basé sur
une analyse des risques, plus
l’entité opérationnelle est
située dans un pays sensible,
plus le nombre de questions
et de recommandations à
traiter augmente.
Quels bénéfi ces avez-vous
retirés de votre collaboration
avec Total ?
Les opérations d’une
multinationale regroupent une
large gamme d’activités et de
nombreuses parties prenantes.
L’application d’un outil
d’évaluation des droits de
l’homme exhaustif à une
palette d’activités aussi vaste
et à des contextes politiques
Ateliers de travail pour les jeunes embauchés destinés à promouvoir
les valeurs et la vision du Groupe en matière d’éthique
Éthique
générique du DIHR, ce support d’autoévaluation, baptisé
« Human Rights Compliance Assessment » (HRCA), a été
expérimenté en 2009 en Angola. D’autres tests viendront
compléter le retour d’expérience avant d’exploiter plus
largement cet outil innovant. Rendu plus maniable et plus
adapté à nos activités, le HRCA demeure propriété du DIHR.
Il peut ainsi être utilisé par d’autres compagnies extractives
confrontées aux mêmes enjeux et devenir un modèle de
bonne pratique pour l’ensemble du secteur de l’industrie.
et économiques aussi variés
aurait pu tout simplement
conduire à multiplier les défi s
à relever par Total. En réalité,
l’étude du Groupe dans son
ensemble a permis à Total et
au DIHR de se concentrer sur
les solutions et d’avancer.
Le fait de connaître dans leur
globalité les risques à traiter
permet de mieux les
appréhender et de les gérer.
Quelles sont les interactions
du DIHR avec toutes les
grandes parties prenantes
pour favoriser la promotion
des droits de l’homme ?
Le DIHR dirige des travaux
de recherches stratégiques et
met au point des outils pour
les entreprises. Il travaille
également au développement
et à la promotion des
initiatives internationales telles
que le Pacte mondial des
Nations unies, la Global
400000
300000
200000
100000
0
Reporting Initiative (GRI),
les Principes directeurs de
l’OCDE, les Performance
Standards de la Société
fi nancière internationale (IFC)
et la Global Business Initiative
on Human Rights (GBI). Nous
cherchons aussi à promouvoir
les droits de l’homme au sein
des plates-formes et des
travaux du secteur industriel,
comme le Guide du reporting
de l’IPIECA et les réunions
d’experts d’instituts de
fi nancement du
développement. Nous
agissons par ailleurs à la fois
au niveau local en dirigeant
des programmes de soutien
et de formation et au niveau
mondial en présidant
le groupe de travail des
Commissions nationales
consultatives des droits
de l’homme, dédié à l’étude
des liens entre les entreprises
et les droits de l’homme.
L’évolution de la fréquentation du site
intranet du groupe Total, dédié à
l’éthique, témoigne de l’augmentation
sensible de la conscience collective
2006 2007 2008
2009
TOTAL / 39