Rapport complet en français (pdf - 6,91 Mo) - Total.com

en France dans le cadre de la Convention de Bâle, qui
réglemente les mouvements transfrontières de déchets
dangereux ; création au Gabon d’une fi lière agréée
de collecte et de traitement des huiles usées ; mise en
commun des bonnes pratiques en matière de valorisation
des boues de fond de bacs.
Améliorer la qualité
de l’air aux abords de
nos installations
En parallèle des actions menées pour diminuer
nos émissions de CO 2, nous concentrons nos
efforts sur la réduction de nos émissions de
dioxyde de soufre (SO 2) et de composés
organiques volatils (COV).
UNE DIMINUTION SENSIBLE ET PÉRENNE
DES PICS DE SO 2 AUTOUR DES RAFFINERIES
La baisse des émissions globales de SO 2 du Raffi nage
s’est poursuivie en 2009. Elle a atteint 29% depuis 2004.
Quant à la réduction du nombre de pics de SO 2, source
importante de nuisances pour les riverains, elle résulte
d’un travail accompli depuis plusieurs années. Premier
axe : l’anticipation et la modélisation de la dispersion
des émissions, grâce à un outil propre à Total (Picasso).
Opérationnel dans les raffi neries de Donges, de
Normandie et prochainement dans celle de Provence,
cet outil permet d’ajuster le fonctionnement des unités
et de raccourcir les délais de réaction. Deuxième axe :
Ertvelde (Belgique) :
une réhabilitation en trois étapes
La dépollution de l’ancienne usine d’Ertvelde, produisant des lubrifiants
et huiles blanches de 1923 à 1977 montre la complexité de ce type de chantier,
avec un terrain parsemé de bombes non explosées datant de la Seconde
Guerre mondiale. Les équipes de Total Petrochemicals (pôle R&D
de Mont-Lacq) ont apporté leur concours à celle du Raffinage & Marketing
pour la définition d’un plan de remédiation. L’année 2009 a vu l’achèvement,
après plus de cinq ans de travaux, de la phase d’assainissement des lagunes
remplies de déchets de production (boues acides) puis de neutralisation et
stabilisation des boues acides et des sols pollués en périphérie. 275 000 m 3
ont été excavés, dont 22 000 m 3 envoyés en centre de traitement. Le reste
a été neutralisé et encapsulé. 169 000 m 3 d’eaux (souterraines ou des lagunes)
ont été pompés et traités. Le traitement des sols autour des anciennes
installations a été lancé en 2009, (35 000 m 3 de terres à excaver et dépolluer) ;
il sera suivi, en phase 3, par celui des eaux souterraines.
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des investissements ciblés sur les unités les plus
émettrices dont l’aménagement des unités Soufre
de Provence et le test d’un nouveau procédé de lavage
des gaz à Donges en 2009. Troisième axe : la vigilance
des opérateurs, à travers le suivi d’indicateurs
spécifi ques, des procédures renforcées et l’appropriation
des bonnes pratiques. Pour aller plus loin, l’accent est
mis aujourd’hui sur la réponse à des situations météo
atypiques ou à une défaillance matérielle accidentelle.
RENFORCER LA PROTECTION
DES RIVERAINS ET DES PERSONNELS
CONTRE LES COV
Nous travaillons sur la détection des COV et équipons
progressivement nos sites d’outils tels que des caméras
infrarouges. Nous développons et optimisons l’utilisation
de dispositifs de récupération des vapeurs lors des
opérations de chargement et déchargement. Ce type
d’équipement a par exemple été installé en 2009 sur
le site pétrochimique de Carling, afi n de minimiser les
émissions de benzène lors du chargement des trains à
destination du site pétrochimique de Gonfreville.