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tion relative au cas de Sâlim est un cas d'espèce.
D'ailleurs, toutes les épouses du Prophète y voyaient
une tolérance en faveur de Sâlim.
La thèse qui donne une plus grande force probante
à la tradition relative à Sâlim, et taxe de faible la tra
dition ayant trait à Aïcha, comme n'ayant pas reçu
d'application de sa part, décide que le lait pris par un
adulte est prohibitif.
Troisième question.
— Ilya
controverse sur le cas
du nourrisson qui se suffit d'aliments solides, avant
l'âge de deux ans, est sevré, et à qui, par la suite une
femme viendrait à donner le sein. Pour Mâlik, cet
allaitement ne constitue pas un empêchement à ma
riage ; Abou-Hânifa et Châfi'y estiment, dans ce cas,
que la prohibition est établie.
La question est née de la portée à donner au hadîth :
« L'allaitement prohibitif est celui auquel réduit la
faim », texte qui peut être interprété dans ce sens
que le Prophète a visé par là l'allaitement ayant lieu
au cours de l'âge pendant lequel l'enfant y est réduit
par la faim, quel que soit son état, âge qui est la pério
de d'allaitement. On peut aussi interpréter le texte
comme afférent au cas
o"
l'enfant n'est pas encore
sevré, et que s'il venait à l'être au cours des deux
années,
ce ne serait plus un allaitement dû à la faim.
La question se réduit donc à savoir si l'allaitement
dû à la faim et au besoin de lait doit être considéré
comme étant celui auquel les enfants sont naturelle
ment réduits, et qui est dû au nourrissage ; ou bien
est-ce celui dont a besoin le nourisson, dans un cas
donné, et prenant fin par le sevrage, bien que, norma
lement, la période d'allaitement dure encore ?