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bien la tutelle matrimoniale n'est pas une condition de
validité du mariage, et les tuteurs n'ont rien de plus
qu'un droit de contrôle, ou bien cette tutelle est une
condition, et alors elle n'exige pas, pour sa validité, une
distinction à faire dans les qualités requises des tuteurs,
leurs différentes catégories et l'ordre dans lequel ils
viennent. C'est pour toutes ces raisons que la solution
annulant le mariage conclu par le tuteur d'un degré
subséquent,
force probante.
Deuxième cas. —
en présence du plus proche perd de sa
Des
conditions requises pour être
investi de la tutelle matrimoniale, et de celles qui en
sont exclusives. —
Les
interprètes s'accordent à exiger,
pour l'exercice de la tutelle matrimoniale, trois condi
tions :
1° L'Islamisme ;
2° Le majorité ;
3° Le sexe masculin.
Les qualités qui en sont exclusives sont celles oppo
sées aux premières, c'est-à-dire : l'infidélité, la minorité
te le sexe féminin. Le cas de trois personnes : l'esclave,
l'impie et le prodigue, soulève des controverses.
En ce qui concerne l'esclave, l'opinion générale
adopte la prohibition.
— Abou-Hanîfa,
l'investit de cette fonction.
Quant à la capacité légale,
sont pour la négative,
d'Abou-Hanîfa ;
—
au contraire,
la plupart des Malékites
c'est aussi la manière de voir
Châfi'y est pour l'affirmative ; on
rapporte de Mâlik qu'il se serait prononcé dans le même
sens que Châfi'y ; Achheb et Abou-1-Mouç'ib sont de cet
avis. La raison en est l'analogie qu'offre cette sorte de