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est une métaphore, laquelle est de deux sortes : évi
dente ou obscure. C'est également l'avis d'Abou-Hanîfa.
Pour Châfi'y, les termes formels exprimant répudiation
sont au nombre de trois : répudiation, séparation et li
bération, lesquels sont ceux mentionnés au Qoran.
Certains Dhâhirites décident que la répudiation ne
saurait avoir lieu autrement que dans l'un de ces trois
termes.
Voilà les divergences relatives à la répudiation for
melle et à celle non formelle.
On s'accorde à reconnaître que le terme « répudia
tion » est formel,
comme premier sens juridique,
parce qu'il implique ce sens légal
en sorte qu'il est
devenu le terme principal en la matière ; les termes
'.< séparation, libération .,, sont au contraire susceptibles
d'un emploi juridique variable, et peuvent exprimer
dans les textes le même sens que celui de répudiation,
ou bien conserver leur sens premier, littéral ; par con
séquent, s'ils signifient répudiation, leur emploi n'est
qu'au figuré, métaphorique, car c'est là l'emploi du
terme au figuré.
La thèse considérant que la répudiation ne saurait
avoir lieu autrement que dans l'un de ces termes s'est
rangée à cette solution, wn se fondant sur ce que la
législation n'a fait usage que de ces trois termes, et
comme la répudiation est de la catégorie des pratiques
pieuses, exigeant l'emploi d'un terme consacré, néces
sairement,
les désignant.
on est tenu de se borner au terme juridique
Sur les règles relatives à l'emploi des termes formels
dans le sens de répudiation, il y a deux questions notoi
res : l'une faisant l'objet d'accord entre Mâlik, Châfi'y
et Abou-Hanîfa ; la seconde controversée.