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recours. Il semble considérer que le droit sur la chose
subsiste, tant qu'il n'y a pas eu tradition ; après tra
dition, il n'y a plus qu'un droit de créance.
Quatrième Cas.
DE LA DOT FIDUCIAIRE
Les interprètes sont unanimes à enseigner que le
mariage fiduciaire est licite : il consiste à contracter
sans stipuler de dot ; on l'induit du verset : « Vous
n'êtes point répréhensibles de répudier les femmes
avant d'avoir eu commerce avec elles, ou avant de
leur avoir assigné une dot » (Q. S. 2 ;
v. 237).
Deux questions dans le présent chapitre sont l'objet
de controverses :
1° La femme demande qu'une dot lui soit fixée, el
le mari en conteste le quantum ;
2° La femme a-t-elle droit à la dot si le mari décède
sans l'avoir fixée ?
Première question.
— La
femme se pourvoit contre
le mari en fixation de dot : &ins ce cas, un groupe de
jurisconsultes enseigne que*e mari est tenu de lui
assigner une dot, selon l'usage et les convenances, ce
à quoi il ne peut échapper ; s'il vient à prononcer la
répudiation avant que l'affaire ne soit solutionnée, une
partie de ce groupe de jurisconsultes décide que la
femme a droit à la moitié de la dot ; le reste lui refuse
tout droit, le principe de la fixation n'ayant pas été
inséré au contrat. Cette opinion est celle d'Abou-Hanîfa
et de ses disciples ;
— Mâlik
et ses disciples professent
que le mari a le choix entre trois solutions : 1° celle