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montant dépend de la beauté de la future, de sa con
dition sociale et de sa situation de fortune ; Châfi'y
estime qu'il n'est tenu compte que de l'usage établi
parmi les épouses des agnats de la future ;
Abou Ha-
nîfa se base sur l'usage en cours parmi les épouses de
tous les proches parents de la femme, agnats et autres.
La raison consiste à savoir si la parité est corréla
tive de la condition sociale seule, ou de la condition
sociale de la femme,
de sa situation de fortune et de
sa beauté, du fait que le Prophète a dit : » La femme
est recherchée en mariage pour sa piété, sa beauté,
sa naissance... »
Sixième cas
DES CONTESTATIONS ENTRE ÉPOUX AU SUJET DE LA DOT
Ici les divergences procèdent, nécessairement, de la
prise ou non de livraison, de la quotité,
de la date d'échéance de la dot.
de la nature ou
Si la contestation porte sur la quotité de la dot, que
la femme, par exemple, affirme être de deux cents, et
le mari de cent, il y a sur la question,
une foule de
solutions divergentes émises iiar les jurisconsultes.
Mâlik décide que si le désacrord naît antérieurement
à la cohabitation, et qu'il y a présomption en faveur
du mari, les époux prêteront réciproquement serment
et le contrat est résolu ;si l'un prête serment et l'autre
le décline, ce seront les affirmations de celui qui
prêtera serment qui triompheront ; si les deux parties
déclinent le serment, la situation sera la même que
si toutes deux l'avaient réciproquement prêté : ce se
ront les affirmations les plus vraisemblables qui triom
pheront.