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soit comptée par menstrues, par délai de grossesse,
ou par mois.
On discute sur le cas d'un homme qui épouserait
une femme au cours de sa retraite légale, et consom
merait le mariage : M&lik, El Awzâ'y
et El Léïth
décident qu'il y a lieu à séparation entre les époux,
et la femme devient à jamais illicite au mari.
Abou-Hanîfa, Châfi'y et Eth-Tawry
estiment que
la séparation doit être prononcée, mais la période de
retraite expirée, il n'y a pas d'inconvénient à ce que
le mari épouse de nouveau la femme.
Le motif de divergence consiste à savoir si l'avis
d'un compagnon du Prophète constitue argument. En
effet, Mâlik rapporte d'Ibn-Chihâb, d'après Saïd ben
El Mousseyeb et Souléïman ben Yaçâr, qu'Omar ben- El
Khattab prononça la séparation entre Touléïha El
Açadya et son époux Râchid Eth Thaqafy,
qui l'avait
épousée au cours de sa retraite légale consécutive à une
précédente union —
, en disant : « Toute femme épou
sée au cours de sa retraite légale, si le mariage n'a pas
encore été consommé, sera séparée de son mari ; elle
achèvera sa retraite subséquente à la dissolution de sa
première union ; alors seu^ment son nouveau mari se
présentera parmi les autres prétendants. Au cas où
le mariage aurait été consommé, il sera dissous ; l'é
pouse attendra le temps restant à courir sur sa retraite
consécutive à sa première union,
de son second mariage,
prendra sa retraite
et les conjoints ne pourront à
jamais convoler ensemble». Saïd ajoute que l'épouse
aura droit à la dot,
mariage.
en raison de la consommation du
Parfois on étaye aussi cette solution sur un argu
ment a pari fragile, discuté dans son principe, et