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Les Alâlékites ne s'entendent pas sur la question ue
savoir si la prescription de passer sept nuits auprès
de la vierge, et trois nuits auprès de celle qui convole
à nouveau, est une disposition inipérative ou seulement
désirable. Ibn El Qàcim estime qu'il y a là une obliga
tion impérieuse ; Ibn Abd El Hakern,
une recomman
dation. Il s'agit de savoir si l'acte du Prophète constitue
mérite ou obligation.
Pour ce qui est des obligations incombant à la femme
au profit du mari, et relatives à l'obligation d'allaiter
les cnlants et de vaquer aux soins du ménage, il y a
différentes manières de voir : certains mettent à la
charge de l'épouse l'obligation d'allailer ses enfants,
d'une manière absolue ; d'autres ne l'y soumettent en
aucune façon ; enfin, certains mettent cette obligation
à la charge de la femme du peuple, non à la charge
de celle de haute condition, sauf toutefois si l'enfant
refuse de prendre tout autre sein que celui de sa mère :
telle est l'opinion dominante de Mâlik.
La question consiste à savoir si le verset relatif à
l'allaitement est une disposition inipérative de loi
ou se borne à en édicter la règle : ceux qui y voient
une disposition interprétative de volonté jugent que
l'épouse n'est pas tenue d'allaiter son enfant,
rien ne
militant en faveur d'une injonclion pareille ; la thèse
contraire,
considérant que cette disposition est inipé
rative et constitue un ordre d'avoir à s'en acquitter,
le texte étant de ceux dont on induit une injonction,
enseigne que la femme est légalement tenue de l'allai
tement.
Ceux qui font un départ entre la femme du peuple
et celle d'un rang élevé, se fondent sur les usages et la
coutume.
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