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Les phlébotomes de la région éthiopienne (Diptera, Psychodidae)

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112 LES PHLÉBOTOMES DE LA RÉGION ÉTHIO~IENN.<br />

PHLEBOTOMUS (PHLEBOTOMUS) GUGGISBERGI KIRK & LEWIS<br />

Ann. Trop. Med. Parasit., 1952, 46 (4), 337350<br />

Localité type :<br />

Kiambu (Kénya), dans une grotte, lO-VIII-1950, 2 mâles, 1 femelle (C.A.W. Guggisberg).<br />

Diagnose :<br />

P. guggisbergi appartient au petit groupe <strong>de</strong> Phlebotomus que Theodor c<strong>la</strong>sse dans son sous-genre<br />

Synphlebotomus, caractérisé, chez le mâle, par <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> 5 épines sur le style et 1 apophyse proémi-<br />

nente sur le coxite. Ce groupe comprend : P. katangensis Bequaert & Walravens, 1930 ; P. martini Par-rot,<br />

1936, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Ethiopienne et P. eleanorae <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Orientale (In<strong>de</strong>s). P. guggisbergi est un très<br />

grand Phlébotome (4 mm) qui se différencie aisément <strong>de</strong>s autres espèces du groupe, par sa taille et par les<br />

caractères <strong>de</strong>s génitalia du mâle. Le lobe du coxite n’est pas pédonculé comme chez les <strong>de</strong>ux autres espèces.<br />

Seule <strong>la</strong> femelle <strong>de</strong> P. martini est comme et sa spermathèque se différencie aisément <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> P. guggis-<br />

bergi dont <strong>la</strong> tête est munie d’un long col.<br />

Matériel examiné :<br />

1 mâle et 1 femelle <strong>de</strong> Nairobi (Kénya) dûs à l’obligeance <strong>de</strong> D. M. Mimer.<br />

Mâle (fig. 42 A-C-E).<br />

Taille = 4 mm. Patte postérieure: 5,78 mm. Segment III <strong>de</strong> l’antenne = 0,51 mm. Epipharynx = 0,32 mm.<br />

Rapport AIII/E = 1,5. III > IV + V ; formule antennaire i 21111~XV. Palpe longueur totale : 1,19 mm ; formule : 142-3-5.<br />

Aile: longueur = 3 mm ; <strong>la</strong>rgeur = 0,90 mm ; indice a<strong>la</strong>ire = 2,l. Génitalia mâle : Coxite = 0,50 mm, portant un lobe<br />

massif mais peu proéminent et couvert <strong>de</strong> nombreuses soies (fig. 42 A). Style: 0,24 mm, portant 5 épines dont 2 sont<br />

terminales et les 3 autres situées à peu près au même niveau vers le milieu du segment, <strong>la</strong> plus proximale bien séparée <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux autres. Paramère = 0,32 mm plus court que le lobe <strong>la</strong>teral (0,52 mm). Fourreau pénien avec une légère dépression<br />

près <strong>de</strong> l’extrémité (fig. 42 C). <strong>Les</strong> fi<strong>la</strong>ments génitaux sont re<strong>la</strong>tivement longs : 0,62 mm. Rapport : FG/PG = 3,8.<br />

Femelle (fig. 42 D-F-G).<br />

Taille: 3,6 mm. Patte postérieure: 5,5 mm. Segment III <strong>de</strong> l’antenne = 0,43 mm. Epipharynx = 0,36 mm.<br />

Rapport AIII/E = 2,6. III > IV + V. Formule antennaire : 2/III-XV. Palpes, longueur totale = 1,19 mm. AiZe, lon-<br />

gueur = 3,20 mm. Indice a<strong>la</strong>ire = 2,6. Spermathèque composée <strong>de</strong> 15 anneaux suivi d’une tête munie d’un long col<br />

(fig. 42 G).<br />

Cette espèce géante a été trouvée dans les grottes, les trous d’arbre, sur l’écorce <strong>de</strong>s arbres, dans <strong>la</strong><br />

verdure <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>s <strong>région</strong>s boisées à 1200 m d’altitu<strong>de</strong>. Elle a été également rencontrée dans <strong>de</strong>s grottes<br />

sur les basses pentes du mont Kénya, à 2 400 m d’altitu<strong>de</strong>. Minter (1964) <strong>la</strong> signale, encore dans une<br />

grotte, dans les montagnes d’usambara et dans les affleurements rocheux sur le bord du cratère du<br />

Ngurdoto. Ces localités se trouvent au N.-E. du Tanganyika (p. 258).<br />

P. guggisbergi entre dans les maisons et pique promptement l’homme.<br />

PHLEBOTOMUS (PHLEBOTOMUS) KATANGENSIS BEQUAERT & WALRAVENS<br />

Rev. ZOO~. Bot. Afr., 1930, 19 (l), 34-42<br />

Synonymie :<br />

= P. rassi <strong>de</strong> Meillon & Lavoipierre, 1944.<br />

Localité type :<br />

Elisabethville, Katanga (Congo Kinshasa).<br />

Matériel examiné :<br />

1 mâle P. rossi.<br />

Diagnose :<br />

P. katangensis porte sur le style 5 épines longues : 1 prémédiane, 2 internes submédianes et 2 api-<br />

cales ; il appartient au groupe major (sous-genre Synphlebotomus <strong>de</strong> Theodor, 1948). Il est caractérisé,<br />

en outre, par <strong>la</strong> présence, à <strong>la</strong> face interne <strong>de</strong> chaque coxite, d’un pinceau <strong>de</strong> soies insérées sur une apophyse,<br />

ce qui le range à côté <strong>de</strong> P. eleanorae Simon, 1931, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Orientale, <strong>de</strong> P. martini Parrot, 1936,<br />

<strong>de</strong> P. vansomerenae Heisch, Guggisberg et Teesdale, 1956, <strong>de</strong> P. celiae Minter, 1962, tous trois <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région<br />

Ethiopienne, et <strong>de</strong> P. ansari Lewis, 1957, <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>région</strong> paléarctique. L’apophyse coxale <strong>de</strong> P. katangensis<br />

porte une trentaine <strong>de</strong> soies filiformes <strong>de</strong> longueur inégale croissant <strong>de</strong> <strong>la</strong> base à l’apex, les 4 soies apicales<br />

bien plus longues que les autres (fig. 41 C). La femelle est inconnue. Notons que les femelles <strong>de</strong>s trois<br />

espèces, P. martini, P. vansomerenae et P. celiae ne sont morphologiquement pas séparables.

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