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Les phlébotomes de la région éthiopienne (Diptera, Psychodidae)

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3.1. BIOLOGIE DES FORMES PRÉIMAGINALES<br />

3.1.1. LYEUF, INCUBATION<br />

3. Généralités<br />

L’incubation <strong>de</strong>s oeufs est liée aux conditions hygrothermiques et à <strong>la</strong> composition biologique et<br />

chimique du milieu. La durée <strong>de</strong> maturation <strong>de</strong>s œufs fécondés peut aussi varier, en Afrique tropicale,<br />

avec les saisons. C’est ainsi que dans nos élevages expérimentaux, maintenus à <strong>la</strong> température du <strong>la</strong>bora-<br />

toire, à Dakar (1957), nous avons observé, en saison chau<strong>de</strong> <strong>de</strong> mai à novembre, les temps suivants :<br />

<strong>de</strong> 4 à 8 jours pour P. magnus<br />

<strong>de</strong> 4 ZI 6 jours pour P. antennatus<br />

<strong>de</strong> 5 à 8 jours pour P. dubius sur un total <strong>de</strong> 18 pontes<br />

<strong>de</strong> 7 jotis pour P. schwetzi<br />

<strong>de</strong> 6 jours pour P. duboscqi<br />

En saison fraîche, <strong>de</strong> ti novembre à mars et dans les mêmes conditions d’élevage, pour P. antennatus,<br />

l’incubation a duré <strong>de</strong> 12 à 17 jours ( 5 pontes).<br />

Pour P. schwetzi, Vattier-Bernard (1967), obtient au Congo-Brazzaville, une maturation <strong>de</strong>s oeufs<br />

variant, en saison <strong>de</strong>s pluies, <strong>de</strong> 7 à 11 jours (170 pontes).<br />

Le développement <strong>de</strong>s œufs <strong>de</strong> P. papatasi s’accélère lorsque <strong>la</strong> température s’élève <strong>de</strong> 26 à 300 C<br />

et se ralentit graduellement au fur et à mesure <strong>de</strong> son abaissement, dans les mêmes conditions d’humidité<br />

idéales (Tarvit, 1940).<br />

Résistance à l’immersion. Des œti <strong>de</strong> P. papatasi, <strong>de</strong> P. major, <strong>de</strong> P. caucasicus pris au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> ponte, conservent leur vitalité après une immersion dans l’eau à 180 5 durant 5 jours (Dolmatova, 1966).<br />

3.1.2. ÉCLOSION DE LA LARVE<br />

Lorsque <strong>la</strong> <strong>la</strong>rve est prête à sortir <strong>de</strong> l’œuf, elle apparaît à travers le chorion (fig. 19 D) ; on distingue<br />

très nettement les soies caudales repliées le long du corps.<br />

La sortie <strong>de</strong> l’œuf se fait en quelques minutes grâce à un organe spécial situé au sommet <strong>de</strong> <strong>la</strong> tête<br />

et nommé « <strong>de</strong>nt d’éclosion » ou « ruptor ovi ».<br />

La jeune <strong>la</strong>rve, longue <strong>de</strong> 0,5 mm environ, a une tête bien développée brun-c<strong>la</strong>ir. Son corps est<br />

entièrement b<strong>la</strong>nc et elle est reconnaissable grâce à ses 2 soies caudales très longues et d’un noir profond.<br />

Elle est apo<strong>de</strong>, terricole, sé<strong>de</strong>ntaire, saprophile et phytophage. Elle se développe aussi bien dans<br />

les matières organiques en voie <strong>de</strong> décomposition qu’aux dépens <strong>de</strong> végétaux plus ou moins <strong>de</strong>sséchés.

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