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Les phlébotomes de la région éthiopienne (Diptera, Psychodidae)

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72 LES PHLÉB~T~MES DE LA REGION ÉTHIOPIENNE<br />

<strong>Les</strong> dénominations <strong>la</strong>tines qui encombrent <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture sont actuellement au nombre <strong>de</strong> sept<br />

pour les genres et <strong>de</strong> trente-cinq pour les sous-genres ; elles ont été plus ou moins discutées. C!e nombre<br />

exagéré <strong>de</strong> divisions pour un si petit groupe homogène d’insectes (le nombre <strong>de</strong>s espèces n’atteint pas<br />

actuellement 500) ne peut qu’entraîner <strong>de</strong>s complications et <strong>la</strong> confusion dans les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement.<br />

Dans le présent travail, nous avons adopté, en nous inspirant en partie du travail <strong>de</strong> Fairchild (1955),<br />

une division très simple du genre Phlebotomus en huit sous-genres, basée principalement sur <strong>la</strong> chétotaxie<br />

(voir clé <strong>de</strong>s sous-genres) :<br />

Phlebotomus Rondani, 1843.<br />

Brumptomyia Larrousse, 1920.<br />

Sergentomyia França & Parrot, 1921.<br />

Viannamyia Mangabeira, 1941.<br />

Psychodopygus Mangabeira, 1941.<br />

Parvi<strong>de</strong>ns Theodor & Mesghali, 1943.<br />

Spe<strong>la</strong>eomyia Theodor, 1948.<br />

Grassomyia Theodor, 1958.<br />

5.2.3. CARACTÈRES UTILISÉS DANS LES CLÉS DE DÉTERMINATION<br />

Taille <strong>de</strong> l’insecte. - On <strong>la</strong> détermine en mesurant séparément <strong>la</strong> tête (y compris le clypéus), le thorax<br />

et l’abdomen (y compris les segments génitaux) et l’on additionne les longueurs. Chez le mâle on ne compte<br />

pas le style qui est toujours replié sur le coxite.<br />

Longueur du <strong>la</strong>bre-épipharynx. - On mesure sa partie libre à partir du bord antérieur du clypéus.<br />

Antennes. - On mesure les segments III-IV et V. On établit ensuite le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> longueur du<br />

segment III à <strong>la</strong> longueur du <strong>la</strong>bre-épipharynx, que l’on écrit AIII/E ; le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> longueur du seg-<br />

ment III aux longueurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux suivants, exemple : III < IV + V.<br />

La plupart <strong>de</strong>s segments <strong>de</strong>s antennes portent 1 ou 2 épines hyalines, plus ou moins longues, bien<br />

différenciées <strong>de</strong>s autres par leur réfringente et leur forme coudée : épines géniculées ou ascoï<strong>de</strong>s. On établit<br />

le rapport c/b, c étant <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> portion du 4e segment <strong>de</strong> l’antenne, à partir du niveau d’insertion<br />

<strong>de</strong> l’épine géniculée <strong>la</strong> plus longue et b représentant <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> cette épine (fig. 35 E).<br />

Palpes. - On mesure et on note <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> chaque segment (le premier est toujours très court<br />

et semble soudé au second). La formule <strong>de</strong>s palpes s’écrit en p<strong>la</strong>çant dans l’ordre croissant <strong>de</strong> leur longueur<br />

respective, les numéros représentatifs <strong>de</strong>s segments. Exemple : l-2-4-3-5 ; l-2-(3-4)-5, etc.<br />

Appareil buccal. - Il comprend, nous l’avons vu, le <strong>la</strong>bre-épipharynx, 2 mandibules, 2 maxilles et<br />

l’hypopharynx, le tout p<strong>la</strong>cé dans <strong>la</strong> gouttière du <strong>la</strong>bium (fig. g-10-11-13).<br />

Le canal <strong>de</strong> succion par lequel le sang pénètre dans l’oesophage est formé par le <strong>la</strong>bre-épipharynx<br />

et par les mandibules qui le ferment ventralement. Ce canal se continue dans <strong>la</strong> tête où se situent 2 pompes<br />

<strong>de</strong> succion : <strong>la</strong> plus antérieure est nommée pompe cibariale, cavité buccale ou cibarium, <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième est<br />

désignée sous le terme <strong>de</strong> pompe œsophagienne, pharynx postérieur ou plus généralementpharynx.<br />

Nous avons adopté les termes <strong>de</strong> cibarium et pharynx admis par les auteurs et consacrés par l’usage<br />

(fig. 10).<br />

Cavité buccale ou cibarium. - Elle est constituée par 3 p<strong>la</strong>ques, 1 ventrale et 2 dorso-<strong>la</strong>térales. La<br />

partie basale <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que ventrale peut présenter un réseau <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>nticules (armature cibariale)<br />

plus ou moins gros et une surface épaissie plus ou moins sombre (p<strong>la</strong>gepigmentée). Chez certains groupes,<br />

ces <strong>de</strong>nts et cette tache pigmentée peuvent faire complètement défaut.<br />

Pharynx postérieur. - Il peut être armé <strong>de</strong> nombreux <strong>de</strong>nticules disposés en rangs serrés (fig. 84 C-<br />

85 C), d’un petit nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>nticules plus ou moins dispersés mais bien visibles (fig. 76 D), <strong>de</strong> stries<br />

plus ou moins nettes ou <strong>de</strong> replis en forme d’écailles (fig. 63 A, 65 A, 115 E) ou bien être virtuellement<br />

inerme (fig. 59 A, 72 A, 73 E).<br />

Aile. - L’aile est plus ou moins <strong>la</strong>rge selon l’espèce ; on établit donc le rapport : longueur/<strong>la</strong>rgeur,<br />

puis on détermine les longueurs alpha, beta, <strong>de</strong>lta, gamma etpi (fig. 29). Alpha représente <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

branche antérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2e nervure longitudinale ; beta représente <strong>la</strong> distance entre <strong>la</strong> lie et <strong>la</strong> 2e bifurcation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2e nervure longitudinale ; <strong>de</strong>lta donne <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> portion <strong>de</strong> <strong>la</strong> ire longitudinale mesurée <strong>de</strong><br />

son apex jusqu’au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2e bifurcation <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2e longitudinale ; <strong>de</strong>lta peut être négatif ou positif.<br />

Il est négatif si <strong>la</strong> l= longitudinale n’atteint pas le niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2e bifurcation ; il est positif si <strong>la</strong> ire longi-

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