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Les phlébotomes de la région éthiopienne (Diptera, Psychodidae)

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MORPHOLOGIE ET ANATOMIE GÉNÉRALES 41<br />

sur <strong>la</strong> face dorsale où ils sont s+arés par un sillon membraneux interne. Le segment apical <strong>de</strong>s <strong>la</strong>belles<br />

est formé d’une masse libre plus ou moins globuleuse (fig. 11).<br />

Palpes maxil<strong>la</strong>ires. - Ils prennent naissance à <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s maxilles ; ils sont formés chacun <strong>de</strong><br />

5 segments plus ou moins longs. Le 5e segment est toujours le plus long chez les espèces <strong>éthiopienne</strong>s,<br />

mais il est parfois considérablement réduit chez certaines espèces néotropicales. <strong>Les</strong> segments <strong>de</strong>s palpes<br />

sont habituellement munis d’écailles et <strong>de</strong> courtes soies, les <strong>de</strong>ux premiers paraissent soudés ; le troisième<br />

et quelquefois le <strong>de</strong>uxième, présentent une zone pourvue <strong>de</strong> minuscules soies spatulées réfringeantes<br />

et coudées à leur base (fig. 12 K); Elles sont connues sous le nom <strong>de</strong> « Newstead’s sensory spines » ou<br />

« épines mo&$ées <strong>de</strong> Newstead ».<br />

Pharynx (cavité buccale ou cibarium). 11 est formé par l’union <strong>de</strong> l’épipharynx et <strong>de</strong> l’hypopharynx<br />

qui se continuent, en arrière dans <strong>la</strong> capsule céphalique. Il se compose <strong>de</strong> 3 p<strong>la</strong>ques chitineuses, 1 p<strong>la</strong>que<br />

inférieure et 2 p<strong>la</strong>ques dorso-<strong>la</strong>térales qui se réunissent sur <strong>la</strong> ligne médiane et sont faiblement chitinisées<br />

sauf sur leurs bords <strong>la</strong>téraux. Vu en coupe transversale, le pharynx est très étroit et est approximativement<br />

triangu<strong>la</strong>ire avec <strong>la</strong> base épaisse et légèrement convexe (fig. 12 E-F) vers le bas et les côtés, fortement<br />

concaves à l’intérieur. Un épaississement chitineux en forme d’arc traverse le pharynx et sert d’attache<br />

aux muscles <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompe salivaire (fig. 12 B). Il est plus ou moins marqué selon les espèces. Il peut y avoir<br />

un autre épaississement à l’extrémité postérieure <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ques dorso-<strong>la</strong>térales I il est appelép<strong>la</strong>gepigmentée<br />

et sa forme est très variable (fig. 13 A).<br />

Au même niveau, mais sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que inférieure, on observe <strong>de</strong>s protubérances chitineuses figurant<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nticules <strong>de</strong> forme très variable (fig. 12 B-d-e). Ces détails morphologiques sont utilisés<br />

en systématique pour reconnaître les espèces.<br />

FIGURE 13<br />

A, épipharynx ; B, hypopharynx C, extrémité antérieure<br />

du <strong>la</strong>bre-épipharynx ; D, extrémité antérieure <strong>de</strong> l’hypopharynx ;<br />

Pb, p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouche.<br />

fiGURE 14<br />

A, maxille ; B, mandibule.

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