BODI n°247 - Novembre - Conseil général de l'Isère
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Par ailleurs, l’augmentation d’activité fin 2009 s’est poursuivie sur 2010. On note une<br />
augmentation <strong>de</strong> 9 % <strong>de</strong> l’activité 2010 par rapport à 2009.<br />
Pour compenser cette augmentation :<br />
- 9 383 542 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont proposés pour payer les frais <strong>de</strong> séjours <strong>de</strong>s<br />
enfants en établissements. Un transfert <strong>de</strong> 64 442 euros est également <strong>de</strong>mandé pour<br />
compléter le déficit <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> séjour,<br />
- 20 000 euros sont sollicités sous forme <strong>de</strong> transferts <strong>de</strong> crédits pour le financement <strong>de</strong>s frais<br />
d’entretien <strong>de</strong>s enfants en établissement : frais d’internat scolaire et financement <strong>de</strong>s camps<br />
organisés par les travailleurs sociaux,<br />
- 180 000 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont par ailleurs nécessaires pour faire face à la<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong>s placements pris en charge par d'autres Départements dans le<br />
cadre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssaisissements.<br />
On note ainsi une augmentation <strong>de</strong> 17,07 % <strong>de</strong>s crédits 2010 pour les frais d’entretien <strong>de</strong>s<br />
enfants en établissements.<br />
Le budget voté pour 2010 prévoyait la mise en place d’une nouvelle politique en faveur <strong>de</strong>s<br />
jeunes qui aurait du permettre <strong>de</strong>s économies. Celle-ci a été retardée et l’économie attendue <strong>de</strong><br />
1,6 millions d’euros n’a pu être réalisée.<br />
Des économies ont pu être effectuées dans le cadre <strong>de</strong>s négociations budgétaires (baisse <strong>de</strong>s<br />
prix <strong>de</strong> journée) pour un montant d’environ 1 million d’euros, correspondant à un taux directeur<br />
<strong>de</strong> - 2,5 %.<br />
1.2.2. Le placement hors établissement<br />
Le placement peut concerner <strong>de</strong>s enfants accueillis chez un tiers ou en hébergement<br />
autonome. L’augmentation d’activité concerne également ce type <strong>de</strong> placement (hausse <strong>de</strong><br />
12,20 % <strong>de</strong>s frais par rapport au budget 2010 voté).<br />
133 500 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont donc sollicités pour le placement <strong>de</strong>s enfants<br />
chez <strong>de</strong>s tiers dignes <strong>de</strong> confiance ou <strong>de</strong>s parrains et pour l’accompagnement <strong>de</strong>s jeunes<br />
majeurs.<br />
1.3. La prévention <strong>de</strong> l’enfance<br />
Le placement n’est pas la seule activité concernée par une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits<br />
supplémentaires. La loi du 5 mars 2007 a mis en avant la primauté <strong>de</strong> l’intervention<br />
administrative par rapport à l’intervention judiciaire. Cette nouvelle orientation a entrainé une<br />
augmentation <strong>de</strong>s interventions administratives liées aux actions <strong>de</strong> prévention et dans un<br />
contexte <strong>de</strong> crise économique existant <strong>de</strong>puis plus d’un an.<br />
1.3.1. Le soutien parental<br />
795 680 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont <strong>de</strong>mandés pour la mise en œuvre<br />
d’interventions <strong>de</strong> travailleuses familiales et d’ai<strong>de</strong>s ménagères afin <strong>de</strong> répondre aux besoins<br />
du nombre croissant <strong>de</strong> familles en difficulté.<br />
200 000 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont <strong>de</strong>mandés pour les allocations mensuelles et<br />
les secours d’urgence, ainsi qu’un transfert <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong> 12 000 euros.<br />
Les retards pris dans l’accès à certains droits expliquent <strong>de</strong>s situations familiales <strong>de</strong> plus en<br />
plus précaires dans une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise économique. On constate également une<br />
augmentation du nombre d’interdits bancaires et du nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’asile.<br />
1.3.2. Les prestations éducatives à domicile<br />
1 900 490 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont proposés :<br />
- 1 293 490 euros pour la mise en œuvre <strong>de</strong>s actions éducatives à domicile et en milieu ouvert.<br />
La loi <strong>de</strong> mars 2007 a privilégié ces interventions qui ont fortement évolué,<br />
- 607 000 euros pour couvrir les dépenses <strong>de</strong> fin d’exercice 2009 qui ont été payées sur <strong>de</strong>s<br />
crédits 2010.<br />
2. LES MISSIONS DE PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE<br />
2.1. Les actions <strong>de</strong> santé en faveur <strong>de</strong> la mère et <strong>de</strong> l’enfant<br />
21 000 euros <strong>de</strong> crédits supplémentaires sont sollicités pour les allocations pré et post-natales.<br />
Versées aux femmes enceintes et plus particulièrement en attente <strong>de</strong> jumeaux, cette ai<strong>de</strong><br />
permet l’intervention d’ai<strong>de</strong>s ménagères à leur domicile.<br />
2.2 Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enfants<br />
<strong>BODI</strong> N° 247 <strong>de</strong> novembre 2010 42