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Téléchargement - Ecole Française du Béton

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Partie I. Analyse bibliographique<br />

Avec :<br />

Page 34<br />

α<br />

⎡<br />

w )<br />

( t<br />

( t)<br />

= ⎢ ⎥ × 100%<br />

⎢⎣<br />

W(<br />

t<br />

∞<br />

⎤<br />

) ⎥⎦<br />

W(t) : la quantité d’eau chimiquement liée mesurée par différence de masse à un instant (t)<br />

entre deux échantillons chauffés respectivement à 105°C et 950°C.<br />

W( t ∞ ) : la quantité d’eau chimiquement liée correspondant à une hydratation complète ; cette<br />

quantité peut être calculée à partir de la composition potentielle <strong>du</strong> ciment anhydre (Bogue,<br />

1952)<br />

Le degré d’hydratation peut être aussi déterminé à partir de la contraction de Le Chatelier, en<br />

exploitant la relation quasilinéaire trouvée par plusieurs chercheurs (Mounanga, 2003 ;<br />

Bouasker et al., 2005 ; Justnes et al., 1996 ; Sant et al., 2006…) entre le retrait chimique et<br />

l’avancement de l’hydratation.<br />

Détermination par calorimétrie isotherme<br />

Pour suivre l’évolution des réactions d’hydratation, un degré d’hydratation ‘macroscopique’ a<br />

été défini par Neville (Neville, 2000), en supposant que les différentes réactions d’hydratation<br />

sont synchrones :<br />

Avec :<br />

Qt<br />

α ( t)<br />

= × 100 %<br />

I-7<br />

Q<br />

∞<br />

Q t : la quantité de chaleur dégagée à l’instant t [J g -1 ].<br />

Q ∞ : la quantité de chaleur dégagée pour une hydratation complète en [J g -1 ] et calculée à<br />

partir des chaleurs d’hydratation complète des différents composants <strong>du</strong> ciment :<br />

Q ∞ = q1(C3S) + q2(C2S) + q3(C3A) + q4(C4AF) I-8<br />

Où q1, q2, q3 et q4 sont les chaleurs d’hydratation des phases pures <strong>du</strong> clinker (C3S, C2S, C3A<br />

et C4AF) les fractions massiques des différentes phases (en %).<br />

La diffraction aux rayons X<br />

La détermination <strong>du</strong> degré d’hydratation d’une pâte de ciment, en particulier à base de CEM I,<br />

peut être réalisée par diffraction des rayons X (Regourd et Gautier, 1980). Cette technique se<br />

base sur la quantification <strong>du</strong> C3S rési<strong>du</strong>el (constituant principal <strong>du</strong> ciment). La méthode<br />

I-6

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