LECTURE ANALYTIQUE (textеs des écrivains français du XIXe siècle)

4. Observez les modes et les temps dans les phrases suivantes et traduisezles:
a) Quoiqu’elle n’eût que soixante livres de gages, elle passait pour une des
plus riches servantes de Saumur;
b) ... sa figure eût été fort admirée sur les épaules d’un grenadier de la
garde ... ;
c) Quoiqu’il lui abandonnât ses vieux souliers (elle pouvait les mettre), il
est impossible de considérer le profit trimestriel des souliers de Grandet comme
un cadeau, tant ils étaient usés;
d) Qu’est-ce que les Grandet font donc à leur grande Nanon pour qu’elle
leur soit si attachée?
5. Dans les phrases suivantes, relevez toutes les subordonnées. Donnez leur
nature et leur fonction:
a) ... il devina le parti qu’on pouvait tirer d'une créature femelle taillée en
Hercule ... ;
b) Lors de la fameuse année de 1811, dont la récolte coûta des peines
inouïes, après vingt ans de service, Grandet résolut de donner sa vieille montre à
Nanon, seul présent qu’elle reçut jamais de lui;
c) ... elle participait gaiement aux profits hygiéniques que procurait le
régime sévère de la maison où jamais personne n’était malade;
e) Son exclamation était toujours suivie d’un regard indéfinissable que lui
jetait la vieille servante;
f) Elle devait, comme un dogue chargé de la police, ne dormir que d’une
oreille et se reposer en veillant.
X. Etude du lexique.
1. Trouvez les synonymes:
a) Chaque servante, voyant à la pauvre femme de 60 ans du pain pour ses
vieux jours, l’enviait sans penser au travail insupportable par lequel il avait été
acquis;
b) A l'âge de vingt-deux ans, la pauvre fille n’avait pu se placer chez
personne, tant son visage était dégoutant;
c) Obligée de quitter une ferme incendiée où elle était bergère, elle vint à
Saumur, où elle chercha du service, animée de ce fort courage qui ne se refuse à
rien;
d) Il remarqua cette fille rebutée de porte en porte;
e) Le père Grandet pensait alors à se marier, et voulait déjà avoir sa maison;
f) Etant tonnelier, il devina le parti qu’on pouvait tirer d'une femme taillée
en Hercule, plantée sur ses pieds comme un chêne de soixante ans sur ses
racines, forte des hanches, carrée du dos, ayant des mains de charretier et une
probité vigoureuse comme l’était son intacte vertu;
g) Puis la Nanon devenait le membre de la famille;
h) Il vêtit alors, chaussa, nourrit une pauvresse, lui donna des gages, et
l’employa sans la maltraiter;
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