LECTURE ANALYTIQUE (textеs des écrivains français du XIXe siècle)

11. Comment est caractérisé le personnage de Mâtho dans la phrase
suivante: «Avec le zaïmph qui l’enveloppait, il semblait un dieu sidéral tout
environné du firmament»?
12. Expliquez pourquoi Salammbô emploie-t-elle la dénomination
suivante: «et que l’Autre, – celui qu’il ne faut pas nommer, – te brûle!» Quelle
est la signification de ce mot?
13. Pouvez-vous dire que le sacrilège, comis par Mâtho, est le même crime
aux yeux de l’auteur? Sentez-vous l’attitude de l’auteur? Son ironie? Son
attitude envers le système des dieux des Carthaginois et des Barbares?
VI. Etude de la grammaire.
1. Observez l’emploi et le rôle de l’imparfait et du passé simple dans
l’extrait.
2. Quel est le mode employé dans la phrase suivante, quelle est ici sa
signification: a) «Au delà on aurait dit un nuage où étincelaient des étoiles»;
b) «Mâtho effleurait les dalles incrustées d’or, de nacre et de verre; et malgré la
polissure du sol, il lui semblait que ses pieds enfonçaient comme s’il eût marché
dans des sables»; c) «Que mes lèvres s’écrasent à baiser tes mains!»?
3. Déterminez le rôle des temps dans la phrase: «Spendius n’hésita pas;
et s’appuyant sur l’idole, il décrocha le voile, qui s’affaissa par terre. Mâtho
posa la main dessus; puis il entra sa tête par l’ouverture, puis il s’en enveloppa
le corps, et il écartait les bras pour le mieux contempler».
4. Quel est le sens rendu par le mode dans la phrase suivante: «Si
j’avais compris, je serais accouru; j’aurais abandonné l’armée; je ne serais pas
sorti de Carthage»?
5. Quel est le sens rendu par la forme verbale dans la phrase suivante:
«Mâtho la contemplait, ébloui par les splendeurs de sa tête, et, tendant vers elle
le zaïmph, il allait l’envelopper dans une étreinte»?
VII. Etude du lexique.
1. Trouvez les synonymes du texte.
Mâtho éprouvait un déchirement au coeur et comme une déception dans sa
croyance. Par ici! murmura Spendius. Une inspiration le menait. Il entraîna
Mâtho derrière le char de Tanit, où une fente large d’une coudée, divisait la
muraille en bas. Alors ils entrèrent dans une petite salle ronde. Une cône
d’ébène s’élevait par derrière, portant une tête et deux bras. Au delà on aurait dit
un nuage où brillaient des étoiles. Il écartait les bras pour le mieux regarder. Je
ne crains plus de sa beauté! Il paraissait à Spenduis de taille plus haute et
transfiguré. Avant qu’il eût fait un geste, Spendius s’était pressé, et lui avait
enfoncé dans les flancs ses deux poignards. Ils se dépêchèrent. Le phare,
construit par derrière, au sommet de la falaise, éclairait le ciel d’une grande
clarté rouge. Il continuait à gravir avec l’étrange facilité que l’on éprouve dans
les songes. Il aurait voulu s’échapper. J’aurais quitté l’armée. Elle s’approchait
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