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160 Médecine à l'acte / médecine au forfait - ANNEXES <strong>KCE</strong> Reports 85 S<br />

Les autres thématiques touchent potentiel<strong>le</strong>ment tous <strong>le</strong>s âges, la sé<strong>le</strong>ction des plus âgés<br />

posant des problèmes d’effectifs<br />

Aucune thématique ne touche <strong>le</strong>s enfants (mais en-dehors des prescriptions des<br />

antibiotiques, aucune des thématiques retenues dans la revue de littérature ne<br />

concernait <strong>le</strong>s enfants).<br />

REMARQUES GLOBALES<br />

Nombre d’examens réalisés : un seuil supérieur pour définir la qualité ?<br />

Tant lors de la réunion des experts externes, que dans <strong>le</strong>s remarques envoyées par certains<br />

experts, revient la question de la limite supérieure du nombre de certaines analyses, pour<br />

définir ce qui est de qualité ou ne l’est pas. Plusieurs cas de figure peuvent être rencontrés :<br />

Dans quelques cas, aucune justification ne peut expliquer un trop grand nombre d’examens réalisés.<br />

Par exemp<strong>le</strong>, l’hémoglobine glyquée étant un indicateur assez inerte, donnant l’information sur<br />

l’imprégnation glucidique pendant <strong>le</strong>s 3 mois précédents, rien, même pas la gravité de la pathologie, ne<br />

peut justifier <strong>le</strong> fait d’analyser cet indicateur plus de 4 fois par an. Dans ces cas, <strong>le</strong> seuil supérieur<br />

devra être défini.<br />

Souvent, il n’est pas possib<strong>le</strong> de juger si un grand nombre d’examens réalisés a une justification<br />

effective, liée à la pathologie, au sujet de laquel<strong>le</strong> nous n’avons pas d’information. Un seuil<br />

supérieur ne peut donc pas être défini comme seuil définitif de « mauvaise qualité ». Toutefois,<br />

pour beaucoup de ces cas, l’analyse de la distribution peut donner une information : en effet, il y<br />

a peu de raisons pour qu’une différence de morbidité entre <strong>le</strong>s deux cohortes puisse expliquer<br />

des distributions très différentes, surtout si un grand nombre de patients sont concernés par <strong>le</strong><br />

grand nombre d’examens.<br />

Nous traitons donc ce problème au cas par cas dans <strong>le</strong>s interprétations des indicateurs.<br />

Une autre possibilité est de s’intéresser au trop grand nombre d’examens plutôt dans une<br />

perspective d’efficience.<br />

Identifier <strong>le</strong> type de prestataire / prescripteur ?<br />

Une seu<strong>le</strong> remarque globa<strong>le</strong> n’a pas été départagée, el<strong>le</strong> concerne la distinction entre<br />

prescripteurs généralistes et spécialistes pour un certains nombre d’examens. Certains<br />

experts se sont exprimés pour (RR, JdM) et d’autres contre (DP, TO, MB).<br />

Les arguments favorab<strong>le</strong>s et défavorab<strong>le</strong>s peuvent être soupesés. La question a-t-el<strong>le</strong> un<br />

sens dans un système sans gatekeeping, càd où <strong>le</strong> patient décide chez qui il va ? Et en<br />

informe après la première ligne, <strong>le</strong> cas échéant ? Peut-être que non, parce que <strong>le</strong> médecin<br />

généraliste a peu d’influence sur <strong>le</strong>s trajets pris par <strong>le</strong> patient. Peut-être que oui, parce qu’il<br />

est possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong> mode d’organisation de la première ligne (et son financement) induise<br />

qu’un certain nombre d’activités (notamment la prévention primaire, secondaire et tertiaire)<br />

dans son giron.<br />

Ces analyses n’ont pas été réalisées pour des raisons de temps disponib<strong>le</strong>.<br />

Si cette analyse avait été réalisée, nous proposerions de la réaliser pour certains indicateurs,<br />

selon ces critères :<br />

Indicateurs de prévention primaire et secondaire : la couverture des actions de prévention est-el<strong>le</strong><br />

atteinte principa<strong>le</strong>ment par un travail en première ou en deuxième ligne ? autrement dit : quel<strong>le</strong><br />

est la part de participation des médecins généralistes dans <strong>le</strong> couverture atteinte ?<br />

Initiation d’un nouveau traitement : quel prescripteur a initié tel ou tel type de traitement ? comment<br />

se comportent <strong>le</strong>s médecins généralistes à ce sujet ?<br />

Ainsi, <strong>le</strong>s indicateurs concernés seraient :<br />

Asthme /BPCO : 3.1.1 : type de molécu<strong>le</strong> prescrite en première intention

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