en 2006 - FFSA
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L’assurance française <strong>en</strong> <strong>2006</strong> Les assurances de personnes 23<br />
L’affectation des sommes non réclamées<br />
au Fonds de réserve des retraites<br />
La loi de financem<strong>en</strong>t de la Sécurité sociale pour 2007 affecte les capitaux des<br />
contrats d’assurance vie non réclamés au Fonds de réserve des retraites tr<strong>en</strong>te ans<br />
après le terme du contrat. Auparavant, ces sommes et les intérêts correspondants<br />
étai<strong>en</strong>t redistribués à l’<strong>en</strong>semble des assurés, accroissant ainsi les participations aux<br />
bénéfices.<br />
L’assurance des emprunteurs<br />
Les risques aggravés de santé :<br />
l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t des assureurs<br />
Dès 1991, la <strong>FFSA</strong> s’est <strong>en</strong>gagée à améliorer les conditions d’assurabilité des<br />
personnes séropositives. En 2001, elle a participé aux travaux qui ont conduit à une<br />
conv<strong>en</strong>tion élargie aux personnes prés<strong>en</strong>tant un risque aggravé de santé. En signant,<br />
le 6 juillet <strong>2006</strong>, la nouvelle conv<strong>en</strong>tion « S’assurer et emprunter avec un risque<br />
aggravé de santé » (Aeras), <strong>en</strong>trée <strong>en</strong> vigueur le 6 janvier 2007, la <strong>FFSA</strong> a réaffirmé la<br />
volonté des assureurs de trouver des solutions opérationnelles permettant de<br />
réinsérer dans la vie sociale et économique des personnes touchées par la maladie<br />
ou le handicap. Parmi les nouvelles avancées figur<strong>en</strong>t une ext<strong>en</strong>sion de la garantie<br />
à certaines formes d’invalidité et la mise <strong>en</strong> œuvre d’un mécanisme de mutualisation<br />
des risques au bénéfice de personnes aux faibles rev<strong>en</strong>us.<br />
La voie conv<strong>en</strong>tionnelle a montré son efficacité, puisque, grâce à ce système unique<br />
<strong>en</strong> Europe, 99,7 % des demandeurs reçoiv<strong>en</strong>t une proposition d’assurance.<br />
L’affectation au Fonds de réserve des<br />
retraites des avoirs des contrats<br />
d’assurance vie non réclamés méconnaît<br />
les principes de la gestion mutualisée de<br />
l’assurance et porte atteinte aux droits des<br />
assurés. En outre, le cumul des capitaux<br />
non réclamés p<strong>en</strong>dant les années<br />
précédant <strong>2006</strong> ne dépasse guère<br />
950 millions d’euros (et non plusieurs<br />
milliards, comme on a pu le lire). Les<br />
mesures réc<strong>en</strong>tes réduisant de plus <strong>en</strong><br />
plus ce risque <strong>en</strong> améliorant l’information<br />
du souscripteur, les sommes à v<strong>en</strong>ir<br />
devrai<strong>en</strong>t s’am<strong>en</strong>uiser. Cette disposition ne<br />
constitue donc pas une source significative<br />
et durable de financem<strong>en</strong>t des retraites.<br />
La santé<br />
Le contexte : un déficit considérable<br />
Les assureurs complém<strong>en</strong>taires, notamm<strong>en</strong>t les sociétés d’assurances, de par leur<br />
expertise et leur implication dans l’assurance santé, sont tout à fait <strong>en</strong> mesure de<br />
participer efficacem<strong>en</strong>t à l’amélioration de la performance du système de santé.<br />
Le déficit de la Sécurité sociale<br />
Même s’il a diminué depuis 2004, principalem<strong>en</strong>t grâce à une plus forte progression des<br />
recettes, le déficit de l’assurance maladie (régime général) reste considérable : 5,9 milliards<br />
d’euros estimés pour <strong>2006</strong> et un objectif de 3,9 milliards d’euros pour 2007.<br />
Certes, le rythme d’augm<strong>en</strong>tation des dép<strong>en</strong>ses a été ral<strong>en</strong>ti du fait des mesures<br />
prises par les pouvoirs publics, <strong>en</strong> particulier pour les soins de ville (+ 2,5 %) et<br />
pour les médicam<strong>en</strong>ts (+ 1 %). Mais, dans un contexte de rareté des ressources, il<br />
est indisp<strong>en</strong>sable de poursuivre les efforts de rationalisation du système et<br />
d’améliorer la cohér<strong>en</strong>ce et la qualité des soins.<br />
Les assureurs complém<strong>en</strong>taires,<br />
acteurs de la maîtrise des risques<br />
La concurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre assureurs complém<strong>en</strong>taires favorise l’adaptation de l’offre aux<br />
besoins des différ<strong>en</strong>tes catégories d’assurés. Toutefois, pour accroître la performance<br />
des assurances complém<strong>en</strong>taires sur les plans pécuniaire et médical, il ne faut pas les<br />
<strong>en</strong>cadrer au point de les uniformiser.<br />
Les trois conditions<br />
nécessaires à une meilleure<br />
efficacité de l’assurance<br />
complém<strong>en</strong>taire<br />
• Lever les obstacles à l’accès aux données<br />
reconnues nécessaires aux assureurs<br />
complém<strong>en</strong>taires pour liquider<br />
les prestations et gérer les risques.<br />
• Encourager la contractualisation <strong>en</strong>tre<br />
assureurs complém<strong>en</strong>taires et offreurs<br />
de soins, sur la base de critères qualitatifs<br />
définis par la communauté médicale<br />
et sci<strong>en</strong>tifique.<br />
• Éviter un transfert de charge trop<br />
important et trop rapide de l’assurance<br />
maladie obligatoire vers l’assurance<br />
maladie complém<strong>en</strong>taire. Celle-ci doit,<br />
<strong>en</strong> effet, pouvoir maîtriser les transferts, et<br />
non les pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge<br />
automatiquem<strong>en</strong>t faute de disposer<br />
de données précises.