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en 2006 - FFSA

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04<br />

Avant-propos<br />

✣✼<br />

✽<br />

Car, in fine, l’effici<strong>en</strong>ce des<br />

marchés d’assurance profite<br />

à la société dans son <strong>en</strong>semble.<br />

D’abord par la qualité<br />

des protections offertes,<br />

qui est un facteur de confiance<br />

dans l’av<strong>en</strong>ir, d’initiatives<br />

<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>euriales et de souti<strong>en</strong><br />

de la consommation, mais<br />

aussi parce qu’elle permet<br />

de financer le développem<strong>en</strong>t<br />

économique.<br />

’’<br />

L’année <strong>2006</strong><br />

a été de nouveau une bonne année pour l’assurance française. Nos concitoy<strong>en</strong>s<br />

continu<strong>en</strong>t de faire massivem<strong>en</strong>t confiance à l’assurance vie, dont la croissance s’est<br />

poursuivie selon un rythme exceptionnellem<strong>en</strong>t sout<strong>en</strong>u. L’épargne retraite<br />

mainti<strong>en</strong>t une progression appelée à s’accélérer à la faveur d’une meilleure perception<br />

des besoins. L’assurance santé est vouée à pr<strong>en</strong>dre une part croissante des prestations<br />

de soins moins bi<strong>en</strong> couvertes par la solidarité nationale. Certes, on note une<br />

moindre progression de l’assurance de dommages, qui traduit pour l’ess<strong>en</strong>tiel<br />

l’achèvem<strong>en</strong>t du cycle de retarification du coût du risque. Mais, cette année <strong>en</strong>core,<br />

l’assurance n’a pas eu à affronter ces grands événem<strong>en</strong>ts climatiques, technologiques<br />

ou terroristes dont la m<strong>en</strong>ace continue de peser. Cette situation d’équilibre<br />

temporaire invite les assureurs à innover pour élargir le champ des couvertures<br />

qu’ils propos<strong>en</strong>t à leurs cli<strong>en</strong>ts.<br />

Il faut se réjouir de la bonne santé de l’industrie de l’assurance. Elle ne ti<strong>en</strong>t pas<br />

d’un don du ciel ni d’un heureux hasard des circonstances. Elle est le fruit du<br />

professionnalisme des assureurs comme des efforts cons<strong>en</strong>tis par l’<strong>en</strong>semble des<br />

acteurs pour r<strong>en</strong>contrer et satisfaire la demande des assurés. Le secteur de l’assurance<br />

se réorganise, s’industrialise, se redéploie pour s’affirmer comme l’un des leaders de<br />

l’économie des services. Il se prépare égalem<strong>en</strong>t à un profond r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de<br />

son personnel <strong>en</strong> raison de la pyramide des âges.<br />

Les contraintes mises à la charge du métier de l’assureur sont pourtant de plus <strong>en</strong><br />

plus lourdes. Les obligations d’information et de conseil ne cess<strong>en</strong>t d’être r<strong>en</strong>forcées<br />

pour une meilleure protection du consommateur, la liberté de souscription est de<br />

plus <strong>en</strong> plus <strong>en</strong>cadrée dans un objectif de solidarité. Les garanties que le régulateur<br />

europé<strong>en</strong> att<strong>en</strong>d des sociétés d’assurances devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plus complexes : la réforme<br />

des normes comptables <strong>en</strong> témoigne ; l’année 2007 verra la publication d’un projet<br />

de nouvelle directive concernant les règles de solvabilité qui va profondém<strong>en</strong>t<br />

affecter l’organisation des marchés d’assurance <strong>en</strong> Europe.<br />

Faut-il se plaindre de ces t<strong>en</strong>dances consuméristes ? D’un côté, les assureurs y voi<strong>en</strong>t<br />

comme la rançon de leur succès, la reconnaissance de l’importance sociale de leur<br />

activité. On peut compr<strong>en</strong>dre que, dans une « société assurancielle », les pouvoirs<br />

publics se focalis<strong>en</strong>t sur le bon fonctionnem<strong>en</strong>t des marchés d’assurance. D’un<br />

autre côté, il faut savoir raison garder. Régulation signifie rigidité. Il ne faudrait pas<br />

que trop de législations ou des réglem<strong>en</strong>tations de circonstance conduis<strong>en</strong>t à une<br />

réduction de l’offre d’assurance. Car, in fine, l’effici<strong>en</strong>ce des marchés d’assurance<br />

profite à la société dans son <strong>en</strong>semble. D’abord par la qualité des protections<br />

offertes, qui est un facteur de confiance dans l’av<strong>en</strong>ir, d’initiatives <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>euriales<br />

et de souti<strong>en</strong> de la consommation, mais aussi parce qu’elle permet de financer le<br />

développem<strong>en</strong>t économique. C’est ainsi que l’ori<strong>en</strong>tation de leurs placem<strong>en</strong>ts, telle<br />

qu’on peut la photographier à la fin de <strong>2006</strong>, fait des assureurs le principal vecteur<br />

français de financem<strong>en</strong>t de l’économie productive.<br />

La bonne santé de l’assurance lui permet d’<strong>en</strong>visager avec confiance les défis de la<br />

e<br />

protection au siècle.

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