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PdF (1 120 ko) - Programme Solidarité Eau

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des chloramines est exigé pour ceux dont l’eau est désinfectée aux chloramines et le contrôle des<br />

bromates est nécessaire pour ceux dont l’eau est ozonée.<br />

Si un laboratoire reçoit des échantillons afin d’analyser des paramètres pour lesquelles il n’est pas<br />

accrédité, il est tenu de transmettre ces échantillons à un autre laboratoire accrédité par le MENV.<br />

Si aucun laboratoire n’est accrédité pour un paramètre, à un moment donné, les laboratoires sont<br />

tenus de transmettre les échantillons au Centre d’expertise d’analyses environnementales (CEAE)<br />

du MENV jusqu’à ce que les laboratoires obtiennent les accréditations nécessaires. Il est à noter<br />

que certaines municipalités disposent de laboratoires accrédités.<br />

Si le MENV soupçonne la présence significative d’un contaminant normé dans l’eau distribuée,<br />

l’exploitant est tenu d’en faire l’analyse à la satisfaction du requérant (art. 42).<br />

3.9 Le contrôle de la vulnérabilité des eaux souterraines<br />

La désinfection des eaux souterraines n’est pas obligatoire, même s’il est reconnu que l’eau en<br />

cours de distribution est exposée à diverses agressions, telles que : (1) le relargage de bactéries du<br />

biofilm à l’intérieur des conduites; (2) l’intrusion (en condition de baisse de pression ou de<br />

pression négative) de bactéries provenant soit de branchements croisés ou de fissures le long de<br />

conduites corrodées, affaissées ou brisées, de mise en eau de nouvelles conduites, de réparation<br />

ou de curage de conduites. L’on note que plusieurs municipalités alimentées par une eau<br />

souterraine de très bonne qualité effectuent une désinfection d’appoint de façon épisodique.<br />

Les exploitants qui utilisent une eau souterraine sans désinfection continue pourraient être tenus<br />

de réaliser une étude hydrogéologique pour juger de la vulnérabilité de l’aire de recharge à une<br />

contamination bactériologique ou virologique (art.13). Le chapitre 8 du volume 2 expose la<br />

méthodologie requise. Il est important cependant de distinguer cette étude hydrogéologique de<br />

l’analyse d’étanchéité ou de non-étanchéité du puits requise à l’article 5. Dans ce cas, la<br />

procédure présentée à la section 3.3 s’applique intégralement.<br />

Lorsque l’étude hydrogéologique conduit à un verdict de vulnérabilité (c’est-à-dire indice<br />

DRASTIC supérieur à 100 et zones de pollution fécale identifiées dans les aires de protection<br />

microbiologique), l’exploitant doit prélever à chaque mois un échantillon d’eau brute<br />

approvisionnant le système de distribution pour l’analyse des E. coli, des entérocoques et des<br />

coliphages mâle-spécifique. Ces analyses permettent de confirmer que les contaminants<br />

bactériologiques ou virologiques se rendent jusqu’à la prise d’eau et qu’une désinfection est<br />

nécessaire. L’exploitant peut soit choisir d’effectuer les analyses à tous les mois pour éviter les<br />

coûts de l’étude hydrogéologique ou encore de désinfecter l’eau de façon permanente avant<br />

même toute forme d’analyse. Cette dernière façon de procéder présente une protection préalable à<br />

la distribution et permettrait de bénéficier plus rapidement de programmes de financement.<br />

Version finale 2002/08/31 3-11

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