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PdF (1 120 ko) - Programme Solidarité Eau

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et la possibilité de maintenir le système en plus forte pression plutôt qu’à la pression<br />

atmosphérique. Cette solution technique est surtout applicable pour les petites installations ayant<br />

des objectifs modestes de désinfection (4 log virus ou 0,5 log de Giardia). Le concepteur est<br />

également tenu de prévoir un ratio L/D (longueur de la conduite divisée par son diamètre)<br />

supérieur à 100 afin qu’on puisse considérer l’écoulement piston.<br />

La figure 11-1 illustre ces trois solutions techniques. Pour chacune de ces approches, le<br />

concepteur devra identifier les conditions critiques suivantes : le débit de pointe attendu (Qmax),<br />

le volume utile, l’efficacité hydraulique et la concentration résiduelle.<br />

Figure 11-1 : Illustrations des trois approches de conception possibles pour assurer le CT.<br />

(A) Réserve variable – vue en élévation, (B) Réserve dédiée – Vue en<br />

élévation, (C) Écoulement en serpentins – Vue en plan<br />

(A) (B) (C)<br />

Niveau max<br />

Niveau constant<br />

Niveau max<br />

A<br />

B<br />

Niveau min<br />

Niveau min<br />

Choix du Q MAX<br />

Pour l’inactivation des parasites, le débit à considérer pour la conception d’un réservoir à niveau<br />

variable est le débit de pointe horaire de consommation (excluant le débit incendie) en période<br />

critique à la sortie des réserves, à la fin de la période de conception. La période critique est la<br />

période de l’année la plus défavorable à la désinfection pour l’installation étudiée (le débit de<br />

pointe horaire est sensiblement plus faible en hiver qu’en été mais l’inactivation est beaucoup<br />

plus efficace en été qu’en hiver). Si la réserve d’opération et la réserve à incendie sont localisées<br />

sur le réseau de distribution plutôt qu’à l’usine ou si le concepteur prévoit une réserve dédiée, la<br />

conception est plutôt basée sur le débit journalier maximal en période critique. Si le concepteur<br />

prévoit un écoulement en serpentins, le débit de conception est typiquement le débit journalier<br />

maximal en période critique, sauf si la conduite est installée à la sortie du réservoir ou en<br />

l’absence de réservoir, auquel cas le débit de pointe horaire est celui qui est plutôt utilisé.<br />

Dans le cas des virus, le débit maximum 1 (incluant le débit incendie) qui peut sortir du réservoir<br />

doit être utilisé dans le calcul du CT. Pour une réserve à niveau variable, ce débit correspond au<br />

1 Pour les réservoirs à distribution gravitaire, le débit maximum est défini comme étant :<br />

a) Le débit soutiré du réservoir lors d'un essai d'écoulement (dans des conditions normales d'opération ) au<br />

centre du réseau avec 3 bornes fontaines ouvertes complètement tout en respectant une pression résiduelle<br />

de 140 kPa aux bornes fontaines sollicitées OU<br />

b) La somme du débit journalier maximale et du débit incendie, ce dernier étant défini égal à 2000 L/min pour<br />

une période d’une heure.<br />

Modification 2002/12/06 11-6

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