PdF (1 120 ko) - Programme Solidarité Eau
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Cette liste ne se veut pas exhaustive. Le professionnel doit également exercer son jugement et<br />
détecter tout autre vice évident du captage. Un document de l’agence américaine de la protection<br />
de l’environnement (USEPA, 1999) décrit une procédure générale de réalisation d’une enquête<br />
sanitaire qui touche non seulement le captage, mais aussi l’ensemble de l’alimentation en eau<br />
potable. Bien que cette procédure soit propre à la réglementation américaine, elle présente des<br />
éléments d’information pertinents qui sont indépendants de la réglementation. On y trouve entre<br />
autres la récupération des documents existants (plan d’aménagement, plan des installations<br />
existantes, caractérisations précédentes, etc.), la réalisation de l’enquête (état de la source d’eau,<br />
du traitement, des réservoirs, du système de distribution, des installations de pompage, du<br />
programme d’échantillonnage, d’entretien, d’opération, de formation des opérateurs) et la<br />
rédaction du rapport afin de déterminer les points faibles et de planifier les actions à entreprendre<br />
afin de les améliorer.<br />
Il est fortement recommandé à l'exploitant d'une installation de corriger ces déficiences et de<br />
réintégrer le cheminement logique prescrit au protocole. Dans le cas contraire, le captage est<br />
classé ESSIDES et ses eaux doivent être traitées en conséquence (voir la section 10.2.2<br />
concernant la détermination des objectifs de traitement).<br />
6.6.2.2 Étape 2 : Caractérisation<br />
De manière à pouvoir classer une installation de captage d’eau souterraine avec un niveau de<br />
confiance acceptable, un historique de la qualité microbiologique de l’eau brute est<br />
indispensable. Parmi les paramètres microbiologiques présentés au tableau 6-2, les suivants ont<br />
été retenus :<br />
• E. coli;<br />
• bactéries entérocoques;<br />
• coliformes totaux.<br />
Pour obtenir un historique intéressant de l’eau souterraine que l’on cherche à classer, la<br />
caractérisation minimale à mettre en œuvre consiste à faire un échantillonnage toutes les 2<br />
semaines sur une période de 26 semaines (13 échantillonnages en tout). À chaque<br />
échantillonnage, 2 échantillons sont prélevés et analysés séparément et dès que l’un des deux<br />
échantillons est positif, le résultat de cet échantillonnage est positif. Concernant les coliformes<br />
totaux, seul le résultat le plus élevé des deux échantillons est considéré. Si des résultats<br />
d’analyse, datant de moins de 3 ans, sont disponibles, ils peuvent être utilisés en remplacement<br />
de la campagne de caractérisation proposée. Au moins 26 résultats de coliformes totaux et fécaux<br />
couvrant une période de plus de 12 mois doivent être disponibles pour être utilisés en<br />
remplacement des analyses prévues.<br />
Il est recommandé de procéder à la campagne d’échantillonnage au printemps ou à l’automne<br />
pour maximiser les chances de détection des organismes visés et d’éviter la période hivernale,<br />
puisque les conditions de recharge des eaux souterraines sont alors ralenties de façon importante.<br />
Les sections 6.2 et 6.3 présentent déjà des campagnes de caractérisation à réaliser concernant les<br />
nouveaux captages et ceux existants. Il est donc possible de combiner ces deux campagnes pour<br />
éviter de retarder l’avancement des projets. De plus, il est important de considérer, dans ces<br />
Modification 2006/12/04 6-17