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PdF (1 120 ko) - Programme Solidarité Eau

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Certaines installations peuvent être plus faciles à classer, d’un côté comme de l’autre. Un puits<br />

tubulaire dans un banc de sable, clôturé sur un rayon de 30 mètres et n’ayant aucune source de<br />

contamination fécale à moins de 500 mètres peut être facilement classé eau souterraine. À<br />

l’opposé, une source captée à faible profondeur dans le sol, libre d’accès et sensible au moindre<br />

petit orage sera facilement classée ESSIDES. Il arrive cependant un moment où la distinction<br />

entre les deux sera beaucoup plus difficile à faire. La protection offerte par le sol comme élément<br />

filtrant pourra être moins efficace, de sorte que certains organismes comme les virus, les<br />

bactéries et parfois même les protozoaires peuvent migrer avec l’eau et se rendre au captage.<br />

Cette situation est d’autant plus probable lorsque certaines conditions sont présentes :<br />

• eaux de surface fortement contaminées se trouvant à proximité du captage;<br />

• captage peu profond;<br />

• proximité de sources d’eaux usées déjà enfouies dans le sol, telles que des conduites d’égout<br />

ou des ouvrages d’assainissement (fosses septiques, champs d’épuration, etc.);<br />

• présence de roc fracturé affleurant près du captage;<br />

• mauvaise construction ou détérioration du captage qui permet à l’eau de surface de s’infiltrer<br />

dans ce dernier, etc.<br />

Malgré ces conditions, qui peuvent favoriser la contamination microbiologique des eaux<br />

souterraines, il ne semble pas y avoir de facteurs systématiques qui puissent permettre de classer<br />

hors de tout doute les captages bien protégés de ceux qui ne le sont pas. Ce classement devient<br />

important du fait que le traitement exigé concernant une eau souterraine est beaucoup moins<br />

contraignant que celui qui sera exigé si cette eau souterraine est sous l’influence directe de l’eau<br />

de surface, puisque cette dernière sera considérée comme de l’eau de surface. C’est pourquoi le<br />

présent protocole est établi afin de permettre de statuer sur les risques de contamination d’une<br />

eau souterraine lorsqu’on fait face à une situation où le classement de cette eau n’est pas évident.<br />

Bien que ce protocole soit plus contraignant à mettre en place que la simple observation<br />

microscopique, les résultats sont plus faciles à interpréter et le classement est mieux défini. Ce<br />

protocole est inspiré de deux projets de recherche subventionnés par le MDDEP, soit celui de<br />

Barbeau et al. (2004) et celui de Payment et Locas (2005).<br />

6.6.1 Application du protocole<br />

Dans une situation incertaine pour la classification des puits, il convient de déterminer la<br />

pertinence de la mise en place de ce protocole, puisqu’il aura un impact direct sur le type de<br />

traitement à mettre en place en fonction des obligations du RQEP (articles 5, 6 ou 13). C’est<br />

pourquoi le jugement des professionnels qui seront impliqués dans cette démarche, soit<br />

l’hydrogéologue et l’ingénieur consultant, sera mis à contribution afin de déterminer s’il est<br />

pertinent de procéder à la mise en place de ce protocole ou non. En cas de doute, il peut arriver<br />

aussi que l’analyste du bureau régional du MDDEP demande que le protocole soit mis en place.<br />

Il est tout de même possible de dégager deux situations :<br />

• Le protocole sera appliqué de façon plus systématique dans les cas où le captage de l’eau est<br />

effectué dans le roc, et ce, peu importe le type de captage utilisé ou la quantité d’eau puisée.<br />

Modification 2006/12/04 6-13

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